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Roses, Clematis and Peonies
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'Rosa sempervirens L.' rose References
Magazine  (Jul 1911)  Page(s) 255(photo), 258-259.  Includes photo(s).
 
p. 255: Rosier toujours vert à fruits globuleux
Rosa sempervirens globosa

p. 258: Si un rhodologue aussi habile que le regretté François Crépin a pu se tromper sur le cas d’une variété de Rose hybride, en la rapportant au Rosier musqué, alors qu’elle a pour un de ses ascendants un Rosier multiflore, (R. multiflora Thunb.) le fait a une certaine importance, en ce sens qu'il jette un doute sur l'origine des Roses de Noisette elles-êmes, qui de vient vague et incertaine. Toutefois, nous pensons que ce cloute doit se borner, pour être éclairci, à rechercher si vraiment la Rose musquée des anciens n’était pas tout simplement le Rosier musqué toujours vert (Rosa moschata sempervirens Clusius) qu’on trouve à l’état sauvage clans toutes les contrées méridionales de l'Europe, et non celui qu’a décrit F. Crépin (R. moschata Mill.) Rosier du continent asiatique et de l'Abyssinie. 
De la fréquence de l'une des espèces, de la rareté de l’autre, il semble bien naturel de penser que c’est la plus commune qui a du .occuper les anciens. Ce fait rentre dans le domaine du calcul des probabilités, avec quelques chances d’approcher de l’exactitude.
Une autre cause de probabilité pourrait être tirée du fasciès de quelques variétés de Noisette très anciennes dans les cultures et qui ont plus de ressemblance avec le Rosier toujours vert qu’avec le Rosier musqué tel que l’ont décrit les auteurs modernes. Il a existé dans les collections un grand nombre de variétés de Noisette dont la plupart ont disparu des cultures. Comme cela a lieu dans les hybrides fertiles, le simple semis donne des variations qui se rapprochent tantôt davantage de l’un des parents, tantôt de l’autre parent ; quelquefois ils sont intermédiaires. C’est ce qui est arrivé pour les Noisette. On a eu des variétés à fleurs jaunes, à fleurs carnées et à fleurs blanches. Quelques-unes des anciennes à fleurs jaunes se cultivent toujours ; les blanches sont plus rares. Une de ces dernières est restée populaire : c’est la Noisette Aimée Vibert, obtenue en 1828 à Saint-Denis (Seine) par M. Vibert, rosiériste fort avantageusement connu. Cette variété, à mon avis, paraît par son feuillage avoir plus de rapport avec le Rosier toujours vert qu’avec le Rosier musqué d’Asie ou d’Abyssinie.
Si les variétés de Rosa sempervirens sont peu nombreuses dans les jardins, en revanche, les botanistes en signalent un assez bon nombre de formes qui croissent à l’état sauvage en Europe. Plusieurs de ces formes ont été élevées au rang d’espèces dans ces derniers temps.
D’après Lindley, les Rosa scandens Mill., balearica Desf., atrovirens Viv., capreolata Neil., microphylla Desf. et prostrata Lindl. devraient être considérés comme de simples synonymes du Rosier toujours vert. Déséglise a modifié cette appréciation du botaniste anglais. Il considère comme espèces légitimes le R. scandens Mill., auquel il rapporte comme synonymes les R. moschata Mutel et R. microphylla Desf. 
Je n ose pas trop poursuivre plus loin l’énumération sèche et fastidieuse des synonymes du R. sempervirens, cela nous mènerait un peu loin. Quand j’aurais dit que le Rosier musqué, de Lapeyrouse n’est qu’un Rosier toujours vert qui n’a aucun rapport avec le Rosier musqué de Mutel, lequel n’est, paraît-il pas autre chose que le Rosier sarmenteux R. (scandens) de Miller, serions-nous bien avancé pour cela ?
Nous devons conclure, néanmoins, de l’embarras des botanistes dans cette question que le Rosier toujours vert n’est pas une entité, mais un groupe de formes nommées autrefois un peu à tort et à travers par ceux qui se sont occupés de
cataloguer les espèces sauvages des différentes parties de l’Europe.
On a voulu rapporter la Rose du comté d’Ayr (Rosa Ayrshirea), si commune dans les jardins, au R. sempervirens, mais il est certain que cette sorte appartient au groupe des Rosa arvensis. 
Le Rosier toujours vert, ainsi que ses variétés horticoies supporte facilement, nos hivers rigoureux. Ils garnissent en peu d’années un treillage, un mur, ou forment de belles colonnes de verdure qui donnent au printemps d’innombrables fleurs.
....Viviand-Morel.
 
Book  (15 Sep 1910)  Page(s) Vol. 1, Part I, p. 21.  
 
5- ROSA SEMPERVIRENS (Cont'd)
Rosa longicuspis of Bertoloni, though accepted as a species by Sir J. D. Hooker, is probably nothing more than a robust geographical variety of Rosa sempervirens. It is confined to the mountains of Assam, and possibly Burma, and ascends to 5,000 feet above sea-level.
Rosa sempervirens is figured by Andrews.12

* Conspect. FI. Europ. p. 231 (1878).
1 Synopsis Plantarum Florae Classicae , p. 74 (1870).
2 Pinax, p. 482.
3 Paradisus , p. 420 (1629).
4 Hort. Elth t. 246, fig. 318 (1732).
5 Gard. Dict., ed. 8, No. 8 (1768).
6 De Candolle, Cat. Hort. Monsp p. 138 (1813).
7 Arboretum , vol. iv. p. 773 (1838).
8 Figured in Bot. Reg. vol. xvii. t. 1438 (1831).
9 De Candolle, loc. cit.
10 Vol. vi. pp. 239-240 (1900).
11 Sommaire d'une monographie du genre Rosier , p. 42 (1822).
12 Roses , vol. ii. t. 89 (1828).
Book  (15 Sep 1910)  Page(s) Vol. 1, Part I, pp. 19-21.  Includes photo(s).
 
5— ROSA SEMPERVIRENS Linn.
Rosa sempervirens : ramis elongatis, sarmentosis ; aculeis sparsis, conformibus, modice robustis, leviter falcatis ; foliolis 5-7, ovatis vel oblongis, acutis, simpliciter serratis, firmis,viridibus, subpersistentibus; rhachi glabra, aciculata; stipulis adnatis, apicibus liberis parvis, ovatis ; floribus paucis, corymbosis, pedicellis, glandulosis ; bracteis lanceolatis ; calycis tubo oblongo vel globoso, glanduloso ; lobis lanceolatis, simplicibus, dorso glandulosis ; petalisalbis, magnitudine mediocribus ; stylis villosis, coalitis, protrusis ; fructu globoso, parvo, rubro ; sepalis deciduis.
R. sempervirens Linnaeus, Sp. Plant, vol. i. p. 492 (1753). — Miller, Gard. Dict. ed. 8, vol. ii. No. 9 (1768). — Aiton, Hort. Kew. vol. ii. p. 205 (1789). — Lawrance, Roses , t. 45 (1799). — Roessig, Die Rosen, No. 32 (1802-1820). — Lindley, Ros. Monogr. p. 1 17 (1820) ; Bot. Reg. vol. vi. t. 465 (1820). — Thory in Redouté, Roses , vol. ii. pp. 15, 49, tabs. (1821). — Sibthorp & Smith, FI. Graec. vol. v. t. 483 (1825). — Seringe in De Candolle, Prodr. vol. ii. p. 597 (1825). — Grenier & Godron, FI. France , vol. i. p. 555 (1848). — Visiani, FI. Dalm. vol. iii. p. 242 (1852). — Crepin in Bull. Soc. Bot. Belg. vol. xviii. p. 310 (Primit. Monogr. Ros. fasc. v. p. 556 [1880]) (1879); vol. xxv. pt. 2, p. 202 (1886) ; vol. xxxi. pt. 2, p. 71 (1892). — Burnat & Gremli, Roses Alp. Marit. p. 127 (1879); Suppl. p. 48 (1882). — Willkomm & Lange, FI. Hisp. vol. iii. p. 209 (1880). — Christ in Boissier, FI. Orient. Suppl. p. 228(1888). — Burnat, FI. Alp. Mar. vol. iii. p. 22 (1899). — Rouy & Camus, Flore de France , vol. vi. p. 237 (1900). — Keller in Ascherson & Graebner, Syn. Mitteleur. FI. vol. vi. p. 36 (1900). — Rehder in Bailey, Cycl. Am. Hort. vol. iv. p. 1550 (1902).— C. K. Schneider, III. Handbuch Laubholzk. vol. i. p. 544 (1906).
R. alba Allioni, FI. Pedem. vol. ii. p. 139 ( non Linnaeus) (1785).
R. balearica Persoon, Syn. vol. ii. p. 49 (1807).
R. atrovirens Viviani, FI. Ital. Fragm. p. 4, t. 6 (1808).
R. arvensis Alschinger, FI. Jadrensis, p. 1 13 {non Hudson) (1832).
R. longicuspis Bertoloni, Misc. fasc. xxi. p. 15, t. 3 (1861). — Hooker f. FI. Brit. Ind. vol. ii. p. 367 (1879).
R. Gandogeri Debeaux in Bull. Soc. Bot. France , vol. xxi. p. 9 (1874).

Stems long, sarmentose; prickles scattered, uniform, moderately robust, slightly hooked. Leaflets 5-7, ovate or oblong, ¾-1 ½ in. long, acute, simply serrated, bright green, glabrous on both surfaces, firm in texture, lasting through the winter; petioles glabrous, aciculate ; stipules adnate, with small, ovate, free tips. Flowers few, corymbose ; bracts lanceolate ; pedicels glandular. Calyx-tube oblong or globose, glandular; lobes lanceolate, simple, ½ in. long, glandular on the back. Petals rather large, pure white. Styles villous, united in a protruded column. Fruit small, globose, bright red ; sepals deciduous.
This Rose has a very wide range. According to Nyman,* it is found in southern and western France, Portugal, Italy, Carinthia, Dalmatia, Greece, Thrace, and also in Algeria, Morocco and Tunis. Grenier & Godron give its localities in France as following the shores of the Mediterranean, then reaching Angers and following the banks of the Rhone as far as Lyons. There is, however, no other record of Lyons being one of its habitats. It is intermediate between Rosa arvensis Huds. and Rosa moschata Miller, differing from both by its bright green, firm, subpersistent leaflets. According to Fraas1 it is mentioned by Hippocrates, Dioscorides, Theophrastus and Pliny. C. Bauhin2 published it under the name of “ Rosa moschata sempervirens ” in 1623, and it is figured and described by Parkinson3 and Dillenius.4
As is natural with a Rose so widely distributed, there are many geographical varieties, to which different authors have given specific rank. Of these the chief are :
Rosa scandens Miller,5 with larger leaflets, more abundant, musk-scented flowers, more abundant bracts, and sepals casually compound. This is the Rosa sempervirens of the Italian and Sicilian botanists.
Rosa prostrata DC.,6 with weak, decumbent stems, small leaflets, few and solitary flowers and glabrous styles. Dr. Christ describes a hybrid with Rosa dumetorum Thuill., and it is probable that var. Russelliana of Loudon7 and the Rose Clare8 are hybrids between Rosa sempervirens and Rosa chinensis Jacq.
Rosa sempervirens microphylla DC.,9 which De Candolle found near Montpellier, with leaves much smaller than the type.
Rouy in his Flore de France10 describes several other varieties, among them a very pretty form found on Mont Boron, Nice, Rosa sempervirens micrantha , which has retained all its characteristics and has flowered in the open ground at Warley regularly year by year.
M. de Pronville11 refers to a very beautiful variety growing in the Luxembourg gardens under the name of Rosa sempervirens latifolia, which was described by Thory as follows: “ Leaflets much larger and longer than in any other variety of the type. Tubes and pedicels tinged with red. Nine to ten white flowers in an inflorescence.”
It is to be feared that this Rose must be added to the long list of old Roses which have gone out of cultivation, to make room for the increasing number of new introductions to which Alphonse Karr referred when he said that a Rose which lacked fragrance was but half a Rose, since perfume is the soul and spirit of a flower.
Several of our most valued climbing Roses belong to this group. Formerly the Ayrshire Roses were included, but now they are classed under Rosa arvensis Huds.
The early garden varieties of Rosa sempervirens originated in the gardens of the Due d’Orleans at Neuilly where Jacques was gardener. Felicité et Perpétue is one of the best known, and it is highly esteemed for its beauty and luxuriance and at the same time vigorous constitution. Myrianthes Renoncule, Princesse Maria , etc., and indeed the whole series are invaluable for training on pergolas or as pillar Roses wherever vigorous growth, ample foliage and masses and wreaths of flowers are desired. All the garden varieties of Rosa sempervirens retain the semipersistent foliage of the type, and in a mild winter the leaves remain on the plants throughout until the coming of spring renews
them.
 
Book  (1910)  Page(s) 258.  
 
The Sempervirens Rose abounds throughout the middle of Europe, and is supposed to have been introduced to England in 1629. It is suited for the same purposes as the Ayrshire, from which it differs by producing its flowers in corymbs instead of singly, and by holding its beautiful dark green leaves till the depth of winter... It is not strictly evergreen as its name would lead us to suppose. It is very hardy, of vigorous growth, and an abundant bloomer...
Magazine  (Aug 1909)  Page(s) 315-316.  
 
Dans leur Aide-Mémoire du cêcidiologue pour les Plantes d’Europe et du Bassin de la Méditerranée, MM. G. Darboux et C. Houard indiquent les espèces ou variétés suivantes sur lesquelles ont été observées des galles : Rosa acicularis, agrestis, alba, alpina, alpinaxglauca, alpinaxtomentosa, arvensis, canina, caninaxgallica, carelica, caucasica, centifolia, cinnamomea, coriifolia, dumalis, dumetorum, dumetorumxgallica, eglanteria, farinosa, gallica, glauca, graveolens, inodora, micrantha, montana, pimpinellifolia, rubiginosa, rubrifolia, rugosa, sempervirens, sepium, spinosissima, tomentella, tomentosa, villosa et quelques autres.

[species where rose gall has been observed]
Book  (1909)  Page(s) 301.  
 
Lucida (R. lucida). Light rose pink. For bush, hedge, and shrubbery. Foliage effective all summer. In garden borders should be cut down completely every year or two. Long fruits in winter. There is also a white variety.
Book  (1902)  Page(s) 157.  
 
Rosa Sempervirens.
6080. sempervirens (Espèce) (Linné). R. sauvage.
6081. inaperta (Duffort) R. sauvage.
6082. scandens (Miller) R. sauvage.
6083. subgallicoides (Duffort) R. sauvage.
Book  (1902)  Page(s) 25.  
 
Espèce Type
45. Rosa sempervirens, Linné (1753)...[provenance] O. Froebel, Zürich.
Hab.[itat]: Europe et nord de l'Afrique (Maroc, Algérie, Tunisie).

Sous-espèces et Varietés du R. sempervirens, L.
46. Rosa inaperta, Duffort, France, [provenänce] Duffort, Gers.
47. Rosa scandens, Miller, Europe, [prov.] Allard, Angers.
48. Rosa subgallicoides, Duffort, France, [prov.] Duffort, Gers.
Book  (1899)  Page(s) 15, 161.  
 
p. 15: Atrovirens, sempervirens, rose satiné, syn. Sempervirens.

p. 161: Sempervirens: sempervirens, rose satiné
Magazine  (27 Mar 1897)  Page(s) 94.  
 
Vallée des roses. — Le Journal des Roses a donné dernièrement un article intéressant sur l'industrie de l'essence de roses en Bulgarie. Autrefois, ass ns se concentrait en Perse, aujourd’hui c'est en Bulgarie que la culture de la rose semble tite le plus d'extension. Entre les localités de Koprlvechtlza, à l’ouest et Twarditza, à l'est, s'étend la vallée des roses qui comprend les districts de Carlova, Kazanlik, Nova Zagora, Novo Selo, Brezovo, Tchirpan, Stara, Zagora et Bradzicova limités par les Balkans et la Maritza.
A l’époque de la floraison, cette vallée présente un coup d'œil splendide et l'air ambiantest chargé du parfum des fleurs. Aussi loin que porte le regard, rien que des champs de roses sur lesquels les buissons sont disposés en longues lignes espacées d'un mètre environ ayant de loin l'aspect de vignobles. Ces champs ont été préparés par un profond labour, puis ils sont coupés en fosses de 45 centimètres de profondeur ; ces fosses sont remplies au moyen de terre meuble bien fumée. Naguère on employait les Rosa sempervirens, moschata et centifolia; c'était en 1860. Aujourd’hui on emploie le Rosa Banksiae alba qui a une odeur marquée de violette et le Rosa bipartita dont le parfum rappelle la finesse de celui du muguet. Le climat de la région convient parfaitement à cette culture, rarement la température de l'été atteint 30 degrés de chaleur et le froid de l'hiver ne descend jamais à 8 degrés sous zéro. La gelée est ce que cette culture redoute le plus ; aussi, doit-on, pour l'hivernage, butter les plantes pour les garantir. La floraison dure du 20 mai au 20 juin. 
à la cueillette le matin de bonne heure, alors que les pétales sont encore couverts de rosée. L’essence de roses n’est produite qu’en Bulgarie ; les cultures d'Asie Mineure, d'Égypte, de l'Inde et de la Chine ne produisent pas l'essence, mais seulement l'eau de roses.
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