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Roses, Clematis and Peonies
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'Blush Cluster' rose References
Magazine  (Feb 1915)  Page(s) 60, 61(photo).  Includes photo(s).
 
A l’époque de l’introduction de la Rose de Noisette en 1814, Noisette qui venait de la recevoir de son frère Philippe, établi en Amérique, aurait peut-être pu essayer de la reproduire en hybridant à nouveau entre elles les deux espèces qui l’avaient produite. Rien ne semble avoir été fait dans cette voie, pas plus du reste pour les Rosiers de l’Ile-Bourbon que pour la Rose de Noisette.
Pour la Rose de Noisette, tout ce qu’on sait sur son compte, c’est qu’elle serait d'origine hybride et qu’elle serait le produit du croisement d’une Rose musquée et d’une Rose de l’Inde (Rosa moschata x R. indica). 
Louis Noisette était un horticulteur instruit, fort habile, demeurant me du Faubourg-Saint-Jacques, à Paris, qui peut-être par intérêt commercial, laissa croire à ses contemporains que le Rosier que lui avait envoyé son frère était une espèce, un type particulier. C’est du moins ce qui semble ressortir de la note qu’il a consa crée à cet arbuste dans le quatrième volume de la deuxième édition de son Manuel complet du Jardinier, publié à Paris en 1835. Voici cette note :
« Rosier Noisette. Rosa Noisettiana Bosc. — Envoyé d’Amérique par Philippe Noisette, mon frère, en 1814. Arbrisseau de 4 à 5 pieds, à branches d’un vert brunâtre ; aiguillons forts, épars, crochus ; feuilles assez rapprochées, d'un vert brillant, ordinairement de 7 folioles ovales aigues, glabres, finement et aiguiment dentées, luisantes en dessus, pâles en dessous, à pétioles aiguillonnaux et velus; fleurs nombreuses, moyennes, doubles, couleur de chair, à pétales entiers, exhalant une odeur agréable. » 
Cette description un peu vague — il n’est pas question de la forme de l’inflorescence — est suivie de l’énumération de 35 variétés, dont les dix premières ont de courtes descriptions, indiquant quelques caractères, surtout la couleur (violet clair, rouge cramoisi, chair, rose lilacé, rose ponctué de blanc, blanche à cœur jaune, blanche, etc.).
Magazine  (Oct 1909)  Page(s) 377, 378.  
 
p. 377: Loiseleur-Deslongchamps, dans son ouvrage sur la Rose, dit ceci à propos de la Rose Noisette :
Lors de l'apparition de cet arbuste, j’avais eu quelques soupçons que c’était une variété produite par le Rosier musqué (Rosa moschata) ; mais ce dernier étant originaire de l’Orient et l’autre venant de l’Amérique septentrionale, cela ne me
permit pas de persévérer dans ma première opinion, et le Rosier Noisette fut admis sans contestations par les botanistes, de même que par les horticulteurs; cependant, après vingt-cinq années, voilà que je viens de recevoir (1844) de M. Robert, directeur du jardin de la Marine, à Toulon, un Rosier presque entièrement semblable, par tous ses caractères, au Noisette, si ce n’est que ses fleurs, au lieu d’être blanches, avec une légère teinte de rose sur les pétales extérieurs, sont entièrement de cette dernière couleur (rose). Eh bien ! ce nouveau Rosier, obtenu par M. Robert, lui provient d’une graine qu’il a recueillie lui-même sur le Rosier musqué, dans un jardin d’Hyères, en Provence. Il est donc évident, d’après cela, que le Rosier-Noisette et celui de M. Robert ne peuvent être considérés que comme tirant leur origine du Rosier musqué, et, par conséquent, les nombreuses variétés obtenues du premier devraient être toutes rapportées de même à leur type originel, la Rosa moschata.

p. 378: A Loiseleur-Deslongchamps, on répondra que la Rose de Noisette que M. Robert a obtenue à Toulon, est le produit d’une Rose musquée croisée accidentellement par un Bengale.
Book  (1906)  Page(s) 30.  
 
1.898. Carné, Noisette, Noisette 1814 carné
Book  (1902)  Page(s) 90.  
 
Noisettes ordinaires...
2500. Rosa Noisettiana, (Hort.) blanc carné
Magazine  (1 Oct 1901)  Page(s) 152.  
 
Congrès des Rosiéristes à Nice
(Mémoires déposés.)
L'origine de cette race des Noisette nous vient de l'époque où Sir John Champney habitait Charlestown, dans la Caroline du Sud. Il obtint du Rosa moschata alba, fécondé par le R. Bengalensis rose, une variété qu'il nomma Champney pink cluster. La date de cette obtention n'est pas absolument précisée et doit remonter de 1802 à 1805.
Philippe Noisette qui habitait Charlestown qui était en relations avec Sir John Champney, sema des graines de ce rosier qui lui donnèrent une variété remontante à fleur blanc carné. Satisfait de son gain, il en fit part à son frère Louis qui était horticulteur à Paris. Celui-ci pro pagea la nouvelle race, et, pour en perpé tuer l'origine, lui imposa son propre nom, d'où le groupe des Rosiers Noisette ou Rosa Noisettiana.
Dès les premières années de son apparition dans les jardins, le rosier de Noisette fit souche et les variétés qui en naquirent eurent plus ou moins de rapports avec le type primitif. Il est probable que leurs facultés d'assimilation avec d'autres races, indiquaient une certaine dissemblance dans leurs descendants et que cette dissemblance s'est accrue considérablement pour les variétés récentes. 

Reports from the Congress of Rosarians at Nice.
"On the horticultural classes of Roses."

The origin of the class of Noisettes comes from the time when Sir John Champney lived in Charleston, South Carolina. From Rosa moschata alba, fertilized by R. Bengalensis rose, he bred a variety he named Champney pink cluster. The specific date of this gain is not known, but must date from 1802 to 1805.
Philippe Noisette, who lived in Charleston and was acquainted with Sir John Champney, sowed seeds from that rose, which gave him a repeat variety with flesh-white flowers. Pleased with this gain, he told his brother, Louis, who was a horticulturist in Paris. He promoted the new breed and, to illustrate its origin, imposed his own name on it, hence the class known as Noisette Roses or Rosa Noisettiana.
Since its introduction to horticulture, the Noisette Rose has become well established in gardens, and its descendants are more or less like the original Noisette. Probably, the ability of Noisettes to successfully hybridize with other classes has led to some obvious differences amongst these descendants, and this dissimilarity is more pronounced with the more recent varieties.
Magazine  (21 Mar 1885)  Page(s) 382.  
 
The Noisette Rose has a curious history, and, although so thoroughly French in its name, owes its origin to America, for there lived about the time when the great European wars of Napoleon had come to a close a French nurseryman of the name of Philippe Noisette, at Charlestown, in South Carolina, who had hybridised the old Musk Rose with a Rose called Champneys' Pink Cluster, which he sent to his brother, Louis Noisette, a nurseryman at Paris. Pink Cluster was the product of the white Musk fertilised with the blush China; and John Champneys, its raiser, ought to have some credit in the matter, although he was put on one side; and while Noisette is known, Champneys', except in America, is unknown. When Louis Noisette introduced the Rose it created quite a furore in Paris. Its habit was so remarkable, and its perfume so pleasant that everybody was desirous of possessing it. Mr. Rivers, in his Rose Amateurs' Guide, makes the natural mistake of supposing that the cross was (as in Champneys' case) between the Musk Rose and the China, whereas, as it has been shown, another generation had come into use, as much entitled to the term "Pedigree Rose" as many which are now so called.
Magazine  (Jan 1882)  Page(s) 13.  
 
Indépendamment de cet envoi fait à son frère, Philippe Noisette, expédia deux ans après, deux pieds de son rosier à Monsieur Jacques Durand, négociant à Rouen qui en prit livraison en mars 1816 et les remit aux soins de Monsieur Prévost fils, habile horticulteur en cette ville, rue du Champ-des-Oiseaux. En 1829, on voyait encore chez M. Lendormi, amateur, également à Rouen, un des deux sujets venus de chez Philippe Noisette, treize années auparavant.
Book  (1854)  Page(s) 265.  
 
Im Frühjahr 1826 waren der bengalischen Rosen, in ihren verschiedenen Abtheilungen 25 oder 30, außer der ursprünglichen Bengalensis und Sinensis, die Centifolie, die Camelia, Ternaux, Hermite de Grandval, Belle de Plaisance oder Speciosa, diese nach Advenant ungemein schön, Sanguin, Cerise, Animating, Bichonne, Bleu de la Chine, Duchesse de Parme, Junon, Belle de Monza, oder Florentia, oder Pistoja, oder Palermo, unter allen diesen Benennungen eine ausgezeichnet schöne Blume, Eblouissante, Blanc à feuilles luisantes, Bourduge, Miss Smithson, Fénélon, à Fleurs striées, an deren Blumen zwar das schärfste Auge die Streifen zu erkennen nicht vermögend, à Bois strié, dieses ein Zufall, durch die Kunst festgehalten; von Noisetten hatte man die Lesbie, Lée, Lafayette, Bougainville, Azélie, Corali, Comtesse de Fresnel, Comtesse d'Orloff, Dufresnoy, deren aber nur wenige der Belle Noisette zu vergleichen.

Translation:
In the spring of 1826 the Bengal roses, in their various divisions 25 or 30, besides the original Bengalensis and Sinensis, the Centifolia, the Camelia, Ternaux, Hermite de Grandval, Belle de Plaisance, or Speciosa, were exceedingly beautiful after Advenant, Sanguine, Cerise , Animating, Bichonne, Bleu de la Chine, Duchesse de Parme, Junon, Belle de Monza, or Florentia, or Pistoja, or Palermo, under all these denominations an eminently beautiful flower, Eblouissante, Blanc à feuilles luisantes, Bourduge, Miss Smithson, Fénélon, à Fleurs striées, on whose flowers the keenest eye is not able to recognize the stripes, à Bois strié, this a coincidence captured by art; of noisettes one had the Lesbie, Lée, Lafayette, Bougainville, Azélie, Corali, Comtesse de Fresnel, Comtesse d'Orloff, Dufresnoy, but only a few of them could be compared to the Belle Noisette
Magazine  (Jun 1848)  Page(s) 62.  
 
Rosa Noisettiana Red.; alzoo genoemd naar den Heer NOISETTE, bloemist te Charlestown in Noord-Amerika, die dezelve zoo men beweert, gewonnen heeft uit zaad dat hij verkregen had door de kruising van R. benghalensis met R. moschata, Ait. Deze bewering verkrijgt nog meerdere zekerheid door LOISELEUR DESLONGCHAMPS (1), welke vermeldt dat de Heer ROBERT, een groot rozenliefhebber te Toulon, eenige jaren later, de thans algemeen bekende klimmende Noisetroos, (ter zijner eer door de groote en alom bekende boomk weeker SOULANGE-BODIN, die dezelve in den handel bragt, Noisette-Robert genaamd,) gewonnen heeft uit een zaadje dat hij zonder kunstmatige bevruchting van eene R. moschata verkregen had. De eerste roos dezer soort werd door boven-afdeeling begrepen. (Mijns inziens zou men genoemden Heer NOISETTE, in 1817 aan zijnen broeder in Frankrijk woonachtig, toegezonden. Tegenwoordig bestaan er zeer schoone verscheidenheden in deze afdeeling, die uit hoofde van derzelver milden bloei en doordien velen daarvan als klimmend kunnen aangewend worden, zeer aanbevelingswaardig zijn.
(1) J. L. A. LOISELEUR DES LONGCHAMPS, La Rose, son histoire, sa culture, sa poésie; I vol. in 120. Paris, 1844.

Translation:
Rosa Noisettiana Red.; so named after Mr. NOISETTE, florist at Charlestown in North America, who, it is said, obtained it from seed obtained by crossing R. benghalensis with R. moschata, Ait. This statement is further confirmed by LOISELEUR DESLONGCHAMPS (1), who reports that Mr. ROBERT, a great rose lover in Toulon, a few years later, planted the now widely known climbing Noisette rose, (in his honor by the large and well-known tree softer SOULANGE -BODIN, who marketed it, called Noisette-Robert,) obtained from a seed that he obtained from a R. moschata without artificial fertilization. The first rose of this kind was understood by division above. (In my opinion, the said Mr. NOISETTE, who lived in France in 1817, should be sent to his brother. Nowadays there are very beautiful varieties in this division, which are highly recommended because of their mild flowering and because many of them can be used as climbing.
(1) J. L. A. LOISELEUR DES LONGCHAMPS, La Rose, son histoire, sa culture, sa poésie; I vol. in 120. Paris, 1844.
 
Book  (1844)  Page(s) 157-8.  
 
Il y a environ vingt-cinq ans que M. Noisette reçut, d'un ses frères établi aux États-Unis, un Rosier qui fut regardé comme nouveau, et auquel on donna le nom Rosier-Noisette. Lors de l'apparition de cet arbuste, j'avais eu quelque soupçon que c'était une variété produite par le Rosier musqué; mais ce dernier étant originaire de l'Orient, et l'autre venant de l'Amérique septentrionale, cela ne me permit pas de perséverer dans ma première opinion, et le Rosier Noisette fut admis sans contestation par les botanistes, de même que par les horticulteurs; cependant après vingt-cinq années, voilà que je viens de recevoir de M. Robert, directeur du jardin de la marine à Toulon, un Rosier presque entièrement sembable par tous ses caractères au Noisette, si ce n'est que ses fleurs, au lieu d'être blanches avec une légère teinte de rose sur les pétales extérieurs, sont entièrement de cette dernière couleur. Eh bien! ce nouveau Rosier obtenu par M. Robert, lui provient d'une graine qu'il a recueille liu-même sur le Rosier musqué dans un jardin d'Hyères en Provence. Il est donc évident, d'après cela, que le Rosier Noisette et celui de M. Robert ne peuvent être considérés que comme tirant leur origine du Rosier musqué, et par conséquent les nombreuses varieetés obtenues du premier devraient être toutes rapportées de même à leur type originel, la Rosa moschata.

Translation:
About twenty-five years ago Mr. Noisette received, from one of his brothers established in the United States, a Rose which was regarded as new, and to which the name Rosier-Noisette was given. At the time this shrub was introduced, I had a suspicion that it was a variety descended from the Musk Rose. Because the latter is a native of the East, and the other came from North America, I couldn't persist in this initial opinion, and the Noisette Rose was admitted without dispute by botanists, as well as by horticulturists. However, I have just received from Mr. Robert, director of the marine garden in Toulon, a Rose almost entirely similar in all its characteristics to the Noisette, except for the color of its flowers, instead of being white with a slight tinge of rose on the outer petals, these are entirely of this last color. Well! this new rose tree obtained by Mr. Robert, comes from a seed that he collected himself from a Musk Rose in a garden in Hyères in Provence. It is therefore evident, from this, that the Noisette Rose and that of M. Robert can only be considered as having their origin from the Musk Rose, and consequently the numerous varieties obtained from the first should all be referred in the same way to their original type, the Rosa moschata.
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