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Roses, Clematis and Peonies
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'Sericea' rose References
Website/Catalog  (1921)  Page(s) 64.  
 
Hardy Park Shrub Roses....Rosa sericea. The earliest blooming of all roses, pink single...  1 piece M 6.-, 100 pieces M 500.-
Magazine  (16 Mar 1920)  Page(s) 149.  
 
Le R. sericea, si curieux par ses fleurs tétramères, la précocité de sa floraison et ses aiguillons parfois très larges, notamment chez la var. pteracantha, ne pourrait-il pas concourir à la production d'hybrides dont la descendance pourrait causer des surprises, tant cette espèce est différente de ses congénères ?
Magazine  (1917)  Page(s) 265.  
 
R. sericea Lindl. forma inermis eglandulosa Focke loc.cit. p.69 - ibid. Forrest n. 4451)
forma aculeata eglandulosa Focke loc. cit. p. 70.- ibid. (Forrest n. 2256, 4448, 2022).
Book  (1917)  Page(s) 48.  
 
Mrs. H. R. Darlington. The Flower and the Leaf. 
Among the species of wild roses we find some specially remarkable for beautiful foliage. Sericea, the silky rose from the Himalayas, has elegantly-cut dark green fern-like foliage; to obtain the best effect it should be grown in an isolated bed on the lawn where the spreading branches can develop to perfection. 
Magazine  (Jun 1913)  Page(s) 204-205, 207(photo), 229.  Includes photo(s).
 
p. 204: Le dessin figuré page 207 représente une forme de cette espèce cultivée en Angleterre par Miss Willmott; l’autre dessin est tiré de The Journal of the Royal Horticultural Society, où il accompagne un article de M. Maurice de Vilmorin intitulé :
« Some wild asiatic Roses ».
Tout est curieux dans cette espèce, d’abord son nom : Rosa sericea que lui a donné Lindley, et qui semble dire qu’elle est soyeuse. Il n’en est rien. Ensuite sa fleur (une petite Eglantine), n’a que quatre pétales et quatre sépales, contrairement à ses congénères qui en ont cinq. Son inflorescence est aussi différente de celle des autres espèces de Roses. Mais ce sont ses aiguillons et ses feuilles qui se montrent tellement dissemblables, selon les individus, que si on ne voyait pas les fleurs des arbustes on douterait que quel ques-uns appartiennent bien à l’espèce. Du reste, sur des rameaux différents du même Rosier, les aiguillons ne sont pas semblables non plus.
Je n’ai jamais semé les graines de cette Rose asiatique, mais j’en ai semées beaucoup d’autres un peu de toutes les sections de celles qui croissent en Europe. Je sais comme elles se comportent. II serait désirable que quelques rhodologues puissent faire du Rosa sericea des semis de graines récoltées sur des pieds séparés, afin de s’assurer si les variétés signalées se reproduiraient par voie de génération, ou bien si un seul individu donnerait des formes différentes et semblables à celles qui ont été signalées. C’est le critérium qui permet de distinguer les races des variations fluctuantes.
On sait que certaines Roses sauvages s’hybrident entre elles quand elles vivent dans les mêmes parages, et comme, dit-on, le Rosa sericea croît dans les mêmes contrées que le R. macrophylla, on pourrait peut-être se demander si l’hybridation n’a pas joué un rôle dans la variabilité qu'on remarque sur le R. sericea. 

p. 229: Association horticole lyonnaise Procès-verbal de l’Assemblée générale du samedi 17 mai 1913...
EXAMEN DES APPORTS. — Sont déposés sur les tables les produits suivants : — Par M. J. Laperriére, rosiériste à Champagne-au-Mont-d’Or (Rhône) : des tiges fleuries des espèces de Rosiers suivants : Rosa serieea, espèce chinoise, à fleur présentant ordinairement 4 sépales et 4 pétales, caractère rare et assez curieux parmi les Roses. Cette sorte est un arbuste vigoureux pouvant atteindre de 2 à 3 mètres de hauteur ; fruits jaunes ou rouge orange.
....A M. Laperrière, pour ses Roses, prime de 1re classe
....M. Viviand-Morel, à son tour, fait quelques remarques bien à propos sur les Roses présentées par M. Laperrière, notamment sur le R. sericea, espèce rare et très peu cultivée ...
Book  (1912)  Page(s) 50.  Includes photo(s).
 
Rosa sericea
Book  (1910)  Page(s) 339.  
 
[Under the heading Interesting Species and Hybrids not Classified.] Sericea; flowers white, slightly tinted. A species from India with formidable prickles.
Magazine  (Jun 1909)  Page(s) 228, 230.  
 
Association horticole lyonnaise Procès-verbal de l’Assemblée générale du samedi 15 mai 1909....
p. 228: Examen des apports. —Sont déposés sur les tables les produits suivants : .... — Par M. L. Laperrière fils, rosiériste à Champagne-au-Mont-d’Or (Rhône) : des tiges coupées de trois espèces de Rosiers rares dans les cultures : 1° R. sericea, arbuste vigoureux feuillage vert foncé ayant quelque analogie avec celui de certains Mimosa ; les tiges en cours de végétation ont une teinte rougeâtre très prononcée; pendant cette période, elles produisent un curieux effet sur la teinte sombre du feuillage Aiguillons très puissants, en même temps triangulaires et très minces ; tiges complètement recouvertes d'un long duvet fin et soyeux. Ce remarquable arbuste offre la particularité d'être en fleur de très bonne heure et de n’avoir que quatre pétales au lieu de cinq, comme dans tous les autres Rosiers à fleurs simples....
A M. Laperrière, pour ses Roses, prime de 1re classe.

p. 230: — M. Viviand-Morel présente quelques plantes en fleurs ; il les fait suivre de renseignements horticoles ou botaniques susceptibles d’intéresser ses collègues. .... A propos du R. sericea présenté par M. Laperrière, il donne des explications bien détaillées sur les principaux caractères qui permettent de reconnaître cette curieuse espèce rare dans les jardins. Il engage les hybridateurs de Rosiers à l’essayer pour diverses fécondations.
Book  (1909)  Page(s) 59-60.  Includes photo(s).
Magazine  (Nov 1907)  Page(s) 412-414.  
 
Nous avons reçu à propos du Rosa microphylla X rugosa la lettre suivante de M. Cochet-Cochet, rosiériste, à Coubert (Seine-et-Marne).
Coubert, le 3 octobre 1907.
Cher Monsieur Viviand-Morel, .... Vos observations concernant le peu de stabilité de la forme des aiguillons du R. sericea sont fort judicieuses.
Par même courrier, je vous adresse quelques notes que j'ai publiées précédemment sur cette curieuse espèce. Je vous autorise aies reproduire si vous le jugez à propos.
Voici ces notes :
Cette curieuse espèce habite l’Asie (chaîne des Monts Himalaya), les provinces de Yun-Nan et du Kansou, en Chine.
C’est une espèce à peine sortie des jardins botaniques et, en somme, encore assez mal connue dans ses variations légitimes.
Lindley, le premier, la décrivit en 1820, dans sa Monographie du genre Rosa. 
Les échantillons secs appartenant à la collection de S. Jos. Banks, sur lesquels ce savant établit la diagnose de l’espèce, étaient sans doute très défectueux ou Lindley les analysa bien mal, car il ne signala même pas que cette espèce produit des fleurs tétramères, caractère cependant unique dans le genre Rosa et, de plus, il classa le R. sericea dans la section des Caninæ, avec lesquels il n’a aucune affinité.
Le R. sericea est très polymorphe et la stabilité de cette espèce semble être facilement ébranlée, non seulement par l’habitat, mais encore par le semis des graines provenant des sujets en culture. 
C’est ainsi que les axes peuvent être inermes ou fortement aiguillonnés. La forme des aiguillons varie elle-même, non seulement avec les races plus ou moins affines de l’espèce, mais encore avec les formes d’une même race, et ce qui plus est, avec les rameaux d’un même individu.
L’un porte des aiguillons droits, triangulaires, complètement plats, régulièrements géminés sous les feuilles. L’écorce ne présente aucune autre production.
Tel autre, issu du même semis, porte également des aiguillons plats, mais subulés et ascendants, entremêlés d’innombrables aiguillons sétacés et de glandes pédicellées.
Sur un rameau provenant du premier pied, les aiguillons sont subulés et ascendants...
Il en est de même, pour la variabilité de tous les autres organes de l’espèce.
Les folioles peuvent être tomenteuses sur une ou sur les deux faces, ou glabres, ou ne présenter de villosité que sur les nervures ; la serrature est simple ou double ; les sépales sont parfois glabres, parfois pubescents, et le réceptable, ovoïde ou sphérique.
Quelle mine à exploiter par les botanistes atteints de buissonnomanie ! Comme ils nous auraient bientôt bâclé une centaine de prétendues espèces, tirées du même type s’ils cultivaient le R. sericea ! Heureusement, ils n’en ont pas de spécimens vivants !
On conçoit qu’il est malaisé, dans ces conditions de variabilité, de déterminer, d’une façon à la fois succincte et précise, les caractères communs aux diverses formes, plus ou moins affines, de cette espèce.
Voici comment M. Crépin en établit le diagnose :
Fleurs tétramères ; styles libres, saillants, égalant presque les étamines intérieures ; bords de l’orifice du réceptacle dépassés par des poils ; sépales entiers, redressés après l'anthèse, couronnant le réceptable pendant sa maturation et persistamts ; inflorescence uni flore, sans bractées ; stipules adnées, les supérieures étroites à oreillettes dilatées et dressées ; feuilles moyennes des ramuscules florifères 9-foliolées ; tiges dressées ; aiguillons droits, régulièrement géminés sous la feuille, accompagnés ou non d’acicules.
Ce n'est pas pour sa valeur décorative que je reviens aujourd’hui sur le R. sericea, mais bien à cause des caractères morphologiques qu’il présente, et aussi pour une singularité biologique qui lui est propre, particularités sur lesquelles l'attention mérite d’être attirée.
Le mode d’inflorescence de cette espèce doit tout d’abord être étudié.
Chez toutes les espèces du genre Rosa, la production florale peut être généralement considérée comme la terminaison de l’axe, lequel est, par nature, essentiellement indéfini.
Or, chez le R. sericea, il n’en est pas de même. Chez cette espèce, il se développe sur les rameaux de l’année, à l’aisselle des feuilles, une sorte de bourgeon d’où sortent une, deux ou trois feuilles, souvent entourées d’une production écailleuse.
Ce bourgeon se couronne presque toujours par une fleur unique qui paraît terminale, mais qui ne l’est pas en réalité. En effet, entre le pédicelle de la fleur et le pétiole d’une des feuilles, se trouve un rudiment de bourgeon qui représente réellement l’axe du rameau florifère.
Ce bourgeon se développe pendant la maturation du réceptable et rejette ainsi le pédicelle et le fruit de côté. Le fruit tombé, le bourgeon donne naissance à une, deux ou trois nouvelles feuilles entre lesquelles naissent une fleur unique et un rudiment de bourgeon, et ainsi de suite.
La croissance longitudinale de l’axe florifère du R. sericea n’est ainsi que d’environ un millimètre chaque année ; il s’ensuit que les entre-nœuds sont extrêmement rapprochés, et qu’un minuscule florifère, long de deux à trois centimètres, peut avoir déjà donné successivement naissance à dix ou quinze Roses et être âgé de 10 à 15 ans.
Quant à la fleur produite par cette singulière espèce, elle est trétramère, c’est-à-dire qu’elle ne possède que quatre pétales, auxquelles correspondent, naturellement, quatre sépales du calice. C’est là un fait unique, dans le genre Rosa tout entier, mais encore très rare dans la grande famille des Rosacées, à laquelle les Rosiers appartiennent.
Cochet-Cochet, Horticulteur à Coubert.
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