Magazine  (26 Jun 1897)  Page(s) 231.  
 
M. Charles Baltet, l'horticulteur et pomologue bien connue de Troyes, a adressé à la Société Nationale d'Horticulture  de France un mémoire..."Étude comparative des différents sujets propres au greffage des Rosiers". ...
Le R. Manetti a l'avantage de se prêter au bouturage d'automne ou de printemps et de mettre au service des Rosiers forcés sous verre la végétation prompte et active de sa jeunesse. Ajoutons qu'il seconde momentanément la multiplication des nouveautés en hiver.
Mais il faiblit devant la gelée, ne peut s'élever en forte tige qui se soutienne d'elle-même; ses rejets du collet l’épuisent.

Book  (1893)  Page(s) 562.  
 
Manetti hort. Manettis Monats rose. Angeblich von Crivelli in Florenz in den dreissiger Jahren aus Samen erzogen. Von kräftigerem Wuchse, mit halbgefüllten, heller oder dunkler rosafarbenen, auf dicht borstigdrüsigen Stielen stehenden Blumen.

Translation:
Manetti hort. Manetti's monthly rose. Supposedly raised from seeds by Crivelli in Florence in the 1830s. Of vigorous growth, with semi-double, light or dark pink flowers on densely bristly stems.

Magazine  (Jun 1882)  Page(s) 165.  
 
Origin of the Manetti Rose.
— Referring to the origin of the Manetti Rose, a recent issue of the Journal des Roses states, that it was raised from seeds obtained from Persia by M. Manetti at the Botanic Garden of Monza, Italy. In 1837 some plants were sent to Mr. T. Rivers at Sawbridgeworth, by M. Crivelli of Como, Italy ; and it was introduced from England to France the 20th of March, 1840, by M. Portemar fils..

Website/Catalog  (1878)  Page(s) 260.  
 
Roses.
Manetti.

Magazine  (1875)  Page(s) 340.  
 
ROSIER MANETTI
D’où vient cette espèce, si c’en est une? Il nous paraît difficile de le dire, bien qu’on la suppose d’origine asiatique, de la Chine, croit-on. Tout ce que l’on sait sur ce Rosier, c’est qu’il est d’introduction relativement récente et qu’il est surtout employé comme sujet pour multiplier les espèces ou variétés commerciales ; ce qui le fait rechercher pour cet usage, c’est la grande vigueur et la facilité avec laquelle il reprend de bouture ; pourtant il a l’inconvénient de tracer énormément, ce qui, dans beaucoup'de cas, tend à en restreindre l’emploi. On s’accorde aussi à dire qu’il reçoit mal l’écusson, que ceux-ci reprennent difficilement sur lui. C’est surtout comme sujet pour les greffes forcées et pour être greffé en fente qu’on le cultive.
Mais ce n’est pas à ce point de vue que nous allons parler du Rosier Manetti et même en recommander la culture. C’est au point de vue de l’ornement et pour garnir promptement certaines parties de terrains où d’autres espèces viendraient difficilement ; son feuillage est, du reste, très-joli, et la plante a l’avantage d’être rarement attaquée par les insectes. Ce qui le recommande aussi, ce sont ses fleurs qui, réunies en bouquets, sont très-odorantes ; on les connaît peu, du reste, et l’on suppose même que ce Rosier en est assez avare, fait qui paraît vrai, mais qui est probablement dû au traitement auquel on le soumet, c’est-à-dire à l’état de p«tit buisson qu’on taille chaque année, ce qui est tout à fait le contraire de ce qu’il faudrait faire. A cause de sa grande vigueur, le Rosier Manetti doit être cultivé comme le Rosier multiflore ordinaire dont, au reste, il a un peu la végétation. Il faut lui laisser prendre beaucoup de développement et ne pas le tailler, mais se borner seulement à diriger ses rameaux et, au besoin, à lui donner une forme. Toutes les fois qu’on est obligé de le tailler, on doit faire ce travail aussitôt après la floraison terminée, et encore, si l’on coupe très-bas, il repousse des rameaux vigoureux qui fleurissent peu ou même ne fleurissent pas la première année. Les fleurs du Rosier Manetti naissent en petits groupes à l’extrémité des ramilles ; comme elles sont peu connues, nous allons les décrire. Les divisions du calice, longuement acuminées en folioles sétiformes, portent, ainsi que le pédoncule et l’ovaire, des poils courts, étalés, noirâtres; les pièces calicinales émettent soit sur les côtés, soit sur le dos, des sortes de bractées herbacées sétiformes simples, parfois ramifiées, qui semblent être des productions d’un organe analogue à un rameau. Quant aux fleurs, qui atteignent 5 centimètres, parfois plus, de diamètre, elles sont semi-pleines, de couleur rose carné tendre, très-agréablement odorantes ; les étamines nombreuses placées au centre relèvent encore la beauté par des filets blancs surmontés d’anthères d’un très-beau jaune d’or.
Le Rosier Manetti est très-rustique; il fleurit à partir de la deuxième quinzaine de mai.

Book  (1874)  Page(s) 19.  
 
....and the peculiar food-finding nature of the 'Manetti' which can live and thrive on gravelly, chalky and other poor soils on which brier roses would pine or perish. For the amateur, the 'Manetti' has one peculiar disadvantage. it is apt to throw up suckers, and if these are allowed to remain, they soon use up all the nourishment collected by the roots, and the consequence is that the rose perishes and the brier takes its place. a plantation of 'Manetti' roses, in which suckers have been allowed to rise unchecked, may thus become absolutely worthless in the course of two seasons; but the mischief is easily prevented by watching for the peculiar blue-leaved growth of the 'Manetti' stock, and the cutting away the suckers to the point from which they spring......

Magazine  (Jul 1863)  Page(s) 147.  
 
Enfin il paraît que le Rosier Manetti ne tient rien de ce qu'il promettait. Un de nos correspondants, homme habile et trèsexpert dans la culture du Rosier, nous a signalé plusieurs défauts qui le feront très-rapidement abandonner, comme sujet pour lequel il a été vanté. Le plus grand de ses défauts, est de produire, du pied, de nombreux drageons qui affaiblissent la greffe et compromettent sa durée. Ce défaut, à lui seul, prononce la condamnation de ce Rosier. Il faut donc nous remettre en quête d'un nouveau sujet, puisque l'Églantier menace de n'en plus produire.

Magazine  (Jun 1863)  Page(s) 136-138.  
 
LE ROSIER MANETTI, COMME SUJET POUR REMPLACER L'ÉGLANTIER.
Il est question, depuis quelques années, d'une espèce nouvelle de Rosier pour remplacer l'Eglantier, comme sujet dans l'opération de la greffe de toutes ses nombreuses et quelquefois admirables variétés de Roses, qui constituent une branche si importante du commerce horticole français. Comme toute nouveauté, il eut, dès son apparition, ses partisans et ses détracteurs. Les premiers exaltaient son mérite jusqu'à demander l'abandon complet de l'Eglantier et recommandait son emploi exclusif pour la propagation des Rosiers par la greffe ; les seconds, au contraire, exaltant ses défauts, le repoussaient complètement de la pratique horticole, et le considéraient comme nul'et non avenu.
En Angleterre, où il était cultivé bien avant son introduction en France, le Rosier Manetti fut également l'objet de bien des controverses. M. Donald Beaton, dans Cottage Gardener's et M. E. P. Francis rosiste distingué, de Hertford, se sont montrés de ses plus chaleureux admirateurs ; mais M. William Paul, habile et grand cultivateur de Roses, s'est trouvé, au contraire, un adversaire acharné, qui l'a dénoncé comme ayant tué, par sa trop grande vigueur, toutes les greffes qu'il lui avait confiées.
En présence d'une telle divergence d'opinion nous avons cru devoir nous abstenir, et attendre du temps et de l'expérience la solution de la question.
Le temps et l'expérience ont parlé : et la vérité se trouve, comme toujours, entre les deux extrêmes.
Le Rosier Manetti est une espèce très-vigoureuse, qui convient également bien aux terrains humides, meubles, et aux terres les plus mauvaises ; dans lesjardins deM. Francis, d'Hertford, où le sol est composé de gravier et pierres assez grosses, il pousse admirablement et donne les plus heureux résultats (The florist, 1860, p. 16) ; il développe, en une séve, des scions de 1 mètre 50 à 2 mètres d'élévation. Mais malgré cette vigueur, il ne peut servir pour former des Rosiers à haute tige : le sujet étant trop mince pour soutenir la cime, sans le concours d'un tuteur. Ce n'est donc que pour les Rosiers basse tige que le Rosier Manetti peut être efficacement et avantageusement employé, ou bien encore pour les variétés qu'on veut avoir franc de pied. Dans ce dernier cas, on fait la greffe en pied de biche, sur le collet, de la racine, en laissant un œil au talon; la greffe ensuite enterrée s'affranchit très-rapidement.
Quant à la question de développement et de durée des greffes, elle est aussi parfaitement tranchée. Ce nouveau sujet ne peut convenir que pour les variétés de Roses très-vigoureuses; Jules Margottin, Comtesse de Chabrillant, Comte Odart, Gloire de Dijon, Paul et Virginie, Appoline, etc., sont les variétés qui ont donné les plus beaux résultats.
Le Manetti ne présente donc pas, comme on le voit, les immenses avantages qu'on avait fait miroiter, à nos yeux, lovs de son introduction : ilnepeut pasremplacer les sujets d'Églantier pour haute tige de 1 mètre à 2 mètres de hauteur, qui deviennent de plus en plus rares, et dont la reprise n'est pas toujours assurée ; son mérite se réduit, par conséquent, à donner des sujets pour basse tige qu'on se procure encore très-facilement, dans nos bois. Un avantage cependant qu'il a sur l'Églantier, dans cette circonstance, c'est sa grande facilité de propagation par bouture; la reprise est aussi rapide que celle des Saules, et les pousses d'une année sont aptes à recevoir la greffe. F. HÉRINCQ.

Magazine  (1860)  Page(s) 38.  
 
Greffe du Rosier sur racine de Manetti. Par M. Victor Trouillard.
...le rosier manetti n'est presque pas connu et cependant c'est le meilleur sujet qu'on puisse avoir pour ces sortes des greffes. Cette espècenous est venue d'Angleterre où elle est cultivée depuis longtemps, est sert exclusivement de sujet pour les rosiers basse tige et sa vigueur est telle qu'elle permet d'obtenir en une sève de jets de 1 m. 50 à 2 m. d'élévation, ce qui peut remplacer les églantiers à tige qu'on se procure assez difficilement.
Le rosier manetti se multiplie de bouture avec une grand facilité; sa reprise égale celle du saule. Il est à regretter qu'il ne soit pas plus répandu, car toutes les variétés derosiers réussient dessus et sont d'une vigueur extrême.....

Website/Catalog  (1859)  
 
Manetti