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Roses, Clematis and Peonies
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'Fimbriata' rose References
Book  (1908)  Page(s) 315.  
 
Fimbriata... (Rugosa) Morlet, 1891. -- White, tinted blush. -- Vigorous. -- Garden, bush, shrubbery. -- Flowers have serrated edges. -- Fragrant. -- Summer. -- (Prune none.)
[not listed in the 1920 edition]
Book  (1907)  Page(s) 451.  
 
ON THE DERIVATION OF SOME RECENT VARIETIES OF ROSES. By ARTHUR WILLIAM PAUL.
For town gardens under unfavorable climatic conditions, and for hedge planting and other bolder purposes in the rose garden, the Rugosa roses have proved most valuable acquisitions, and some very distinct and handsome hybrids have been introduced in late years: these, while retaining the vigour and hardiness of the type, have lost some of the roughness of contour which is sometimes objected to in the latter. Commencing with 'Madame Georges Bruant' (Rosa rugosa x Tea 'Sombreuil'), which was introduced from Poitiers in 1887, we now have a series of large double-flowered varieties of various shades of colour produced on strong-growing shrubs of absolute hardiness. A distinct variety with fringed petals, called 'Fimbriata', was the result of a cross between R. rugosa and the climbing Hybrid Tea 'Madame Alfred Carrière'.
Book  (Jan 1900)  Page(s) 108.  
 
Groupe 12 - Rugueux du Japon...
1911. Fimbriata (Morlet 1891) rose et jaune
Book  (1900)  Page(s) 351.  
 
Rosa rugosa Var. fimbriata. (Revue Horticole 1890, 427, f.131.) Hardy. Garden hybrid.
Book  (1899)  Page(s) 65.  
 
Fimbriata, Rugosa, Morlet, 1891, rose et jaune
Magazine  (1898)  Page(s) 395.  
 
...Fimbriata is one of the most pretty roses.
Magazine  (1896)  Page(s) 136.  Includes photo(s).
 
Rosa rugosa Fimbriata obtenu par M. Morlet, horticulteur à Avon (Seine-et-Marne), et mis par lui au commerce en 1891. Le R. Rugosa Fimbriata dont nous donnons le dessin ci-contre, est le résultat de la fécondation du R. rugosa X Madame Alfred Carrière. C'est un arbuste très vigoureux, formant des buissons d'un à deux mètres de hauteur et d'un diamètre à peu près égal. Il est très florifère, donnant de 15 à 20 fleurs, semi-pleines, assez grandes, bien faites, d'un rose pâle passant au blanc légèrement carné, à pétales dentelés comme une scie, anomalie qui à notre connaissance n'existe que dans ce rosier et dans le R. Ciliato petala, que Besser rapporte avoir recueilli en Lithuanie et dont il est question dans le 5e fascicule des "Primitiæ monographiæ rosarum" de M. Crépin. Cette variété fleurit depuis juin jusqu'en octobre. 
Nous prions nos lecteurs de bien vouloir se reporter à la page 137 du Journal des Roses, année 1891, où ils trouveront une étude anatomique des plus complètes de cette jolie variété, écrite par M. Marcel Brandza, du laboratoire de biologiede Fontainebleau.
Magazine  (1895)  Page(s) 75.  
 
Forms and hybrids of Rosa rugosa
Mr. Court Marshall v. St. Paul in Fischbach collects all rose varieties with rugosa blood. Following varieties are in his possession to date: Rosa rugosa, Thunberg, root form; Rosa rugosa alba, Rosa rugosa rosea, Kaiserin des Nordens (Regel from Japan '75), Rugosa germanica (Dr. Müller), Rugosa germanica lighter form, Compte d'Epremesnil (Nabonnand '82), Mme Georges Bruant (Bruant '88), Mme Charles Fredr. Worth (Schwartz '90), Thusnelda (Dr. Müller '89), sport of Thusnelda, Rugosa fimbriata (Morlet '92), El Mikado (from Japan?), Zuccariniana (Bruant), ugly; America (Paul and Son '94), Cöbler (Dr. E. Kaufmann '93), Jelina ibid, Tamogled ibid, Vihorlat ibid, Hargita ibid, Belle Poitevine (Bruant '94), Calocarpa ibid, Souvenir de Christophe Cochet (Cochet-Cochet '94), Blanc double de Coubert (Cochet-Cochet '92), Parnassina (Cochet), Microcarpa (T. Smith), Rugosa splendens (T. Smith), Rugosa alba microhylla (T. Smith).
Unissued seedlings have Dr. Müller, Dr. Kauffmann, P. Lambert and myself. Perhaps also Mr. Dawson (although he doesn't say it) another American, whose name I currently cannot remember, but who is an editor of "Rural New-Yorker". von St. Paul.
Magazine  (1894)  Page(s) 74.  
 
Rugosa fimbriata (Morlet 1892). White, semi-double, fringed.
Magazine  (Sep 1891)  Page(s) 137-139.  
 
Notre collègue M. Morlet, a bien voulu nous adresser tout récemment une photographie fort bien réussie de cette curieuse plante, ainsi que le résultat des recherches faites sur les dissemblances de caractères qui existent entre cet hybride et ses parents. Cette très intéressante étude anatomique que nous publions ci-dessous est due à M. Marcel Brandza, du laboratoire de biologie de Fontainebleau, et a été publiée dans la Revue générale de Botanique,
dirigée par M. Bonnier, livraison du 15 octobre 1890.

Rosa Rugosa Fimbriata.
Cette plante a été obtenue chez M. Morlet, horticulteur à Avon (Seine-et-Marne), par l'hybridation du Rosa Rugosa avec un rosier qu'on appelle Madame Alfred Carrière, l'espèce qui en est résultée se montre, sous le rapport de la morphologie externe, intermédiaire entre les deux plantes dont elle est issue. Ses fleurs, moins doubles que celles du rosier Madame Alfred Carrière, sont caractérisées par une teinte rose pâle, ainsi que par les dentelures que présentent ses pétales périsphériques.
Les deux parents de cet hybride offrent entre eux des différences externes très importantes. Ainsi le Rosa Rugosa est entièrement couvert de poils et de piquants ; en outre ses fleurs sont simples et rouges, tandis que le second parent est un Rosa complètement dépourvu de poils et dont les fleurs sont très doublées et blanches. Nous verrons plus loin qu'à ces différences morphologiques. correspondent, dans tous les organes, des dissemblances anatomiques bien plus importantes.
Etant donné la structure différente de ces deux plantes, j'ai cherché de quelle manière les caractères anatomiques particuliers à chacune d'ellesse fusionnent dans le produit résultant de leur hybridation.
Comme la morphologie externe montre l'hybride intermédiaire entre les deux espèces, on aurait pu s'attendre à ce qu'il en fut de même pour sa structure anatomique. Or, nous verrons, en étudiant les différents organes de ces plantes, que le résultat auquel nous sommes arrivé est tout autre et que dans sa structure l'hybride n'est pas intermédiaire entre les deux parents, mais qu'il présente un mélange des caractères du père et de la mère.
Pétiole.
Sur une .coupe transversale du pétiole du Rosa Rugosa, on observe, au dessous d'un épiderme dont les cellules se prolongent en poils, une écorce formée de cellules arrondies et irrégulières et augmentant légèrement de volume de la périphérie vers le centre. Ses fibres péricycliques forment une bande sclereuse, interrompue de distance en distance par des cellules parenchymateuses, de manière qu'on peut compter dans ce sclerenchyme de 15 à 20 ilots de fibres. Les faisceaux vasculaires sont disposés suivant un arc légèrement ouvert en haut. On y distingue un faisceau central plus grand ayant la forme d'un croissant et, de chaque côté, trois faisceaux plus petits. La partie centrale de la coupe est occupée par une large moelle dont les cellules polygonales sont, à peu de choses près, toutes d'égales dimensions. 
Entre le pétiole de cette plante et celui du rosier Madame Alfred Carrière, il existe plusieurs différences dont la cons-
tance rend la distinction entre les deux coupes très facile.
La première différence que nons constatons, c'est que dans cette dernière espèce les cellules épidermiques sont plus
grandes et ne se prolongent jamais en poils. Tandis que précédemment les cellules de l'écorce allaient en augmentant
légèrement de volume de l'extérieur vers l'intérieur, ici l'écorce peut être décomposée facilement en deux zones ; l'externe compte environ six assises de cellules cubiques, dont les dimensions sont égales à celles de l'assise épidermique ; l'interne, qui n'a que trois assises, est formée de grandes cellules exagonales.
La disposition des faisceaux nous montre encore d'autres différences non moins constantes, tout d'abord, le faisceau principal median est plus développé que précédemment ; ensuite, de chaque côté, on ne rencontre qu'un seul faisceau plus petit.
Le sclerenchyme, quoique disposé comme dans le Rosa Rugosa, se distingue cependant par la grande signification de ses fibres dont les cavités cellulaires ne sont plus reconnaissables.
La moelle offre également une disposition particulière. Elle est formée de cellules de deux sortes : les unes très grandes et de formes variées, les autres, moins nombreuses, très petites et entremêlées avec les premières.
Si maintenant de l'examen de ces deux plantes on passe à celui de l'hybride, on constate à la fois, dans le pétiole de ce
ce dernier, des caractères appartenant les uns à la première espèce, les autres à la seconde. C'est ainsi que l'épiderme, l'écorce et la moelle sont tels que nous les avons vus chez le rosier Madame Alfred Carrière, tandis que les faisceaux présentent, par leur disposition et par la structure, les caractères du Rosa Rugosa.
Nervures principales des folioles.
Le Rosa Rugosa présente encore dans l'épiderme et l'écorce de ses nervures principales une structure très semblable à
celles des mêmes parties du pétiole. Les faisceaux libera-ligneux, dépourvus de toute trace de sclérenchyme, sont réunis en un seul arc qui occupe la partie médiane de la coupe.
Dans la structure du liber on constate ici une disposition particulière: les cellules libériennes sont groupées en petits ilots
séparées par de grandes cellules de parenchyme liberins, remplies de cristaux d'oxalate de chaux. Les deux moitiés du
limbe s'insèrent presque verticalement sur la nervure principale, de manière qu'elles forment, avec cette dernière, un
profond sillon.
Le rosier Madame Alfred Carrière m'a montre quelques différences dans la structure de ses nervures principales. Ainsi, le faisceau libero-ligneux, bien que disposé en un arc unique comme précédemment, est plus développé et présente un liber dont les cellules libériennes sont en bande continue, non interrompue par des grandes cellules parenchymateuses. En outre, les deux moitiés du limbe se réunissent horizontalement avec la nervure principale, sans former aucun sillon. Il n'y a rien à dire de l'écorce et de l'épiderme, car ces parties sont exactement semblables à celles qui leur correspondent dans le pétiole..
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