Book  (1892)  Page(s) 70-1.  
 
Rosiers Thé
Madame Paul Marmy. — Fleur grande, pleine, d'un jaune saumon; reflets des pétales roses. Très odorante.

Magazine  (Mar 1885)  Page(s) 50.  
 
Rosiers Thés ... M^me Paul Marmy (Marmy). — Fleur grande ou moyenne, pleine, légèrement creusée, jaune très clair au centre, rose très pâle au pourtour. Bouton crème passant au rose très pâle.

Book  (1885)  Page(s) Vol. 2, p. 64-65.  
 
Thé. Madame Paul Marny. P. MARNY 1884 ; mis au commerce par S. COCHET. Thé très vigoreux, sarmenteux, très florifère. Rose ayant une douce odeur de Thé; bois gros, vert mat, couvert de pruine, assez épineux, épines larges, recourbées, rouges; feuillage bronzé passant au foncé luisant, epais, bien fourni ; rameaux flexueux ou sarmenteux ; inflorescence communément monoflore, erectée; fleur épanouie, grande ou moyenne, pleine, bien faite, légèrement creusée; jaune très clair au centre, rose extrêmement pâle sur le deux ou trois rangs de pétales de la circonférence, qui deviennent un peu plus foncée lorsque la rose est ouvert complètement; cette difference de tons entre la fleur s'ouvrant et la fleur épanouie donne un cachet coquet à la plante. Boutons gros à base globuleuse et à sommet ovoïdaire allongé, de couleur crême, à soupçon de nuance chair extrêmement tendre, devenant faiblement rosé en s'ouvrant. Cette rose, par ses fleurs, rappelle la charmante rose Madame Marie Van Houtte; mais elle s'en distingue par plus grande vigeur et une plus fort résistance aux gélees, ce qui certainement devra lui donner la préference sur cette dèrniere.

Magazine  (1 Sep 1884)  Page(s) 134-5.  
 
Rosiers Nouveaux 1883-1884
M. Scipion Cochet, horticulteur-rosiériste à Suisnes (Seine-et-Marne), mettra au commerce cet automne une nouvelle rose obtenue de semis par M. Paul Marmy, grand rosiériste-amateur à Nantes. Voici la description de ce nouveau gain:
Madame Paul Marmy (thé). — Arbuste très vigoureux, sarmenteux, bien florifère. Rose ayant une douce odeur de thé. Bois gros, vert mat, couvert de pruine, assez épineux; épines larges recourbées, rouges. Jeunes pousses rougeâtres; feuillage bronzé à son développement, passant au vert foncé brillant, grand, large, dentelures peu apparentes, cinq folioles. Bouton court et gros, couleur crème à l’extérieur. Fleur grande, double, bombée, couleur jaune clair saumoné, extrémité des pétales se lavant de rose le lendemain et le surlendemain de l‘épanouissement de la fleur. Plante de premier mérite.
Cette description que nous tenons de M. Paul Marmy, ayant été faite en Portugal où ce nouveau gain a pris naissance en 1880, nous nous permettrons de la faire suivre par la suivante, empruntée à notre éminent collaborateur P.-Ph. Petit Coq, de Corbehard:
C'est un fait bien connu que les roses sont susceptibles de subir quelques altérations en même des modifications sensibles dans leurs caractères physionomiques, changements qui peuvent se pro duire par l’action de certaines influences climatériques, inhérentes aux contrées où elles sont cultivées. Ainsi, une variété quelconque prise à Paris ou dans la région. n‘est plus en tout semblable lorsqu'elle a été transportée à Nice; et pour citer un exemple, le thé Safrano est aussi foncé en couleur dans la vallée d’Hyères quel'est Madame Falcot dans les plaines de la Brie.
En vertu de cette loi de variabilité, la rose Madame Paul Marmy, qui fait l‘objet de cet article, offre, cultivée chez son obtenteur, M. P. Marmy, qui habite une contrée où le climat est plus chaud que dans notre région parisienne, présente, disons-nous, quelques différences avec les fleurs des rosiers de cette variété cultivés a Suisnes, chez M. Scipion Cochet. La description que M. Marmy a rédigé de cette jolie rose, ne fait paset ne peu vait faire mention de ces quelques détails différentiels dont son charmant gain devient possesseur dans les cultures briardes, aussi, venons-nous demander à ce Monsieur, la permission de faire suivre sa description de la nôtre, afin de faire connaître le plus possible au public, tous les avantages possédés par son semis.
Rose Madame Paul Marmy. — Arbuste issu de la Gloire de Dijon, de la quelle il a conservé la vigueur et d'autres airs de parenté avec ce chef de famille.
Rameaux flexueux ou sarmenteux, garnis d’aiguillons trappus, accompagnés d'un feuillage bien fourni, luisant. épais, vert assombri de brun clair.
lnflorescence communément monoflore, érectée.
Bouton gros, à base globuleuse et à sommet ovoïdaire allongé, de couleur crème à soupçons de nuances chair extrêmement tendre, devenant faiblement rosé en s’ouvrant.
Fleurs épanouies, grandes ou moyennes, pleines, bien faites, légèrement creusées, jaune très clair au centre, roses extrêmement pâles sur les deux ou trois rangs de pétales de la circonférence, qui deviennent un peu plus foncés lorsque la rose est ouverte entièrement; cette différence de tons entre la rose s'ouvrant et celle dont l‘épanouissement est achevé, donne un ca chet coquet à la plante.
Madame Paul Marmy, par les fleurs, rappelle la charmante Marie Van-Houtte, mais elle s‘en distingue par une plus grande vigueur et une plus forte résistance aux gelées, ce qui, certainement, devra lui faire obtenir la préférence sur cette dernière; et si l‘on veut bien lui tenir compte de la supériorité que, comme robusticité sous tous les rapports, les variétés issues de la Gloire de Dijon possèdent sur celles de l’ancienne race de thé, nous lui prédi sons un bon avenir --P.-PH. Petit-Coq, de Corbehard.
La belle variété Madame Paul Marmy, sera livrée au commerce le 1" novembre prochain. --Papillon

Magazine  (1884)  Page(s) 75.  
 
Roses Nouvelles 1884-1885. Rosiers Thés.
M^me Paul Marmy ( Marmy, rosiériste à Nantes) , jaune très clair au centre , rose pâle sur les pétales du pourtour, grande, pleine.