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Roses, Clematis and Peonies
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'Isabella Gray' rose References
Book  (Dec 1998)  Page(s) 317.  
 
Isabella Gray Noisette. Gray (USA) 1854. Description... The bright, golden yellow blooms are large and globular... Andrea Gray, a gardener in Charleston, South Carolina, collected hips from 'Chromatella' and chose this seedling; he named it for his daughter...
Book  (1995)  Page(s) 152.  
 
Charleston's own contribution to the heritage of roses includes Champneys' Pink Cluster, Isabella Gray, and Fraser's Pink Musk, the latter being developed around 1818 by John Fraser.
Book  (Apr 1993)  Page(s) 262.  
 
Isabella Gray Noisette, golden yellow, more fragrant, but otherwise similar to parent, 1854, 'Chromatella' seedling; Gray, Andrew.
Book  (Jun 1992)  Page(s) 214.  
 
Isabella Gray Gray/Buist, 1857. Noisette. Seedling of 'Chromatella'. [Author cites information from several sources. Among them, this from the Journal des Roses: Mons Andrea Gray, long-time chief gardener to Mons Buist... settled in Charleston, South Carolina. On his property, he flowered and obtained seed from... 'Chromatella'... and grew from this seed two speciments; one he dedicated to his elder daughter Isabelle, and the other to his wife Jane Hardy...]]
Book  (1988)  Page(s) 46.  
 
Isabella Gray a yellow seedling of 'Cloth of Gold' (aka 'Chromatella'), raised by Mr. Gray, a Charleston florist in 1844.
Book  (1936)  Page(s) 316.  
 
Gray, Isabella (noisette or tea) Gray 1857; Chromatella X ? ; deep golden-yellow, medium to large, double, fine form, growth 7/10, climbing.
Magazine  (Feb 1915)  Page(s) 51(photo), 62-63.  Includes photo(s).
 
p. 51: Rose Isabelle Gray
Texte : Histoire horticole d'une Rose, page 59.

p. 62: Mais ce fut à l’apparition, en 1857, de la Rose Isabelle Gray, autour de laquelle il se fit un battage considérable, dont Louis Van Houtte a conté l’histoire dans la Flore des serres et des jardins de l'Europe, que le célèbre horticulteur belge a attiré l’attention des rosiéristes sur toute une série de Roses Noisette :
Rosier Noisette Isabelle Gray.
Synonymie : Isabella (Gray), Thé Miss Isabelle Gray (E. G. Henderson), Golden Yellow Tea Rose (E. G. Henderson), Tea Rose Isabelle Gray, The Florist (cum icone hic iterata).
Voici l'histoire de ce Rosier : Au printemps dernier parut dans les journaux anglais l’annonce d’un Rosier Thé à fleur jaune d'or, rapporté des Etats-Unis d’Amérique par M. Stuart Low et vendu par ce dernier à MM. E. G. Henderson. L’annonce portait que M. Stuart Low en voyageant dans ces contrées et se trouvant dans le jardin d’un M. Gray, dans la Caroline du Sud, y avait remarqué ce Rosier couvert de fleurs et nullement endommagé par le soleil bridant qui dardait ses rayons sur la plante ; que, dans la contrée, il existait encore plusieurs Rosiers sous le nom de Miss Gray, mais qu’on ne pouvait rien dire de leur mérite respectif.
Ce Rosier ayant été exposé par M. Low à la Société d’horticulture de Londres, voici ce qu’en dit le Gardner's Chronicle du 11 avril dernier : « ...On y remarquait surtout un nouveau Rosier Thé grimpant, d’un jaune foncé, provenant de la Caroline du Sud. Cette plante n’était malheureusement pas dans de très bonnes conditions de santé, ayant beaucoup souffert de la traversée; on pouvait cependant augurer d’elle que ce serait, là une plante précieuse. Elle portait une quarantaine de fleurs, larges, doubles et d'un coloris presque aussi décidé que l’est celui de l'ancienne Rose jaune, qu’on ne voit guère fleurir. La nouvelle venue peut donc être considérée comme une grande acquisition, si elle continue à se montrer florifère. »
Dans le numéro du 11 juillet du journal anglais parut une annonce de la maison Paul ainsi conçue : « Messrs A. Paul et fils ont un grand approvisionnement de la nouvelle Rose Miss Isabelle. Gray, qui a récemment été exposée et qui a paru dans le Florist de juin. Fortes plantés 7/6 ou 60/60 par douzaine. »
Le 13 juillet (c’est-à-dire le lendemain de l’annonce) nous en demandâmes quelques douzaines à cette maison. Elle nous répondit n’en plus avoir de disponibles avant l’automne ; qu’alors elle aurait des yeux dormants à notre service. C’était avoir de la chance ! Le grand assortiment avait sans doute été rejoindre le stock, mis en alerte par le Qui vive !
D’autres, heureusement pour nous, avaient été moins assiégés.
Dans ce même numéro du 11 juillet on lisait la note suivante, émanée de M. T. Rivers : « Comme l’histoire de cette Rose n’a pas été clairement narrée par ceux qui l’annoncent, vos lecteurs ne seront pas fâchés d’en apprendre encore quelque peu à son égard : M. Andrew Gray, ancien jardinier en chef de M. Buist, ayant quitté ce dernier il y a huit ans, est allé s’établir à Charleston, Caroline du Sud. Chez lui avait fleuri et porté graine le R. Noisette Cloth of Gold (la R. Chromatelle d’Angers, débaptisée en Angleterre). M. Gray retira, du semis qu’il en fit, deux pieds : il dédia l’un à sa fille aînée Isabelle, et l’autre à sa femme, Jane Hardy. Le premier de ces deux pieds fleurit bien en Amérique, mais ne valut pas la R. Cloth of Gold (Chromatelle). Jane Hardy, elle, ne fleurit pas d’une manière satisfaisante, tenant de l'ancienne Rose jaune double l’infirmité de ne guère s’épanouir. Cette Rose Isabella fut envoyée il y a trois ans en Angleterre par M. Buist, de qui nous tenons ces détails, mais avant cette année (1857), nous ne l’avions pas vu fleurir. Il n’y a conséquemment qu’une seule Rose Miss Gray ou Isabella Gray, et cette Rose promet, paraît-il, d’être florifère. »
Huit jours après, le même journal nous dota d’une communication de la maison Paul, ainsi conçue : « Permettez-moi d’ajouter quelque chose à l’histoire de cette intéressante Rose. C’est moi qui l’ai introduite, je l'ai reçue il y a trois ans de M. Buist. Son premier envoi descendit au fond de l’Océan, le second, qui le suivit de prèsent un meilleur sort. L’an d’après j’en vendis à M. Rivers, mais sans recommandation, ne l’ayant point vu fleurir; et beaucoup d’autres correspondants, décidés à courir la même chance, la reçurent aussi. Ce Rosier est vigoureux de croissance. En lisant ce qui a été publié, j’en écrivis à M. Buist, dont la réponse est sous mes yeux : « Il n’existe qu’une seule « Miss Gray, et c’est celle que je vous ai envoyée; vous pouvez l’appeler à votre choix « Isabelle Gray, Miss Gray ou Miss Isabelle Gray, tout ce trio ne constitue qu’une seule et même Rose sous trois appellations différentes. » Les personnes qui m’en ont acheté l’an dernier peuvent par conséquent se considérer comme possédant la vraie sorte. »
Ceci dit, nous avons à ajouter quelques mots à l’histoire de cette Rose qui fait tant parler d’elle, et d’après cette note supplémentaire, les dires de M. Stuart Low pourraient bien n’être pas sans fondement. Voici pourquoi : M. W. Maack, de Magdeburg, nous écrivit sous la date du12 mai dernier :
« Je vous envoie une plante en boutons de la Rose jaune Isabelle Gray dont on fait en ce moment beaucoup de bruit en Angleterre. J’en possède 45 plantes et je vous céderai le tout au prix de... si le pied que je vous envoie fleurit à votre satisfaction. N'ayez aucune inquiétude relative ment à son identité, car c’est la véritable sorte de la Caroline du Sud. »
Eh ! bien, nonobstant toute la confiance que M. W. Maack devait avoir dans son correspondant,qu’est-il advenu de la Rose envoyée? C’était tout bonnement le ThéSmithi ou quelque variété s’en rapprochant de beaucoup.
Comme nous ne pouvons mettre en suspicion les données relatives à l’origine réelle du Rosier jaune Isabelle Gray de M. W. Maack, force nous est de prémunir nos lecteurs contre toutes les fraudes ou les erreurs possibles dont ce Rosier sera peut-être l’objet.
Reste à le classer, soit parmi les R. Thés, soit parmi les R. Noisettes, soit dans une tierce section qu’on pourrait nommer provisoirement Thés Pseudo-Noisettes, dans laquelle entrerait le R. thé Lamarque aux longs rameaux, le R. Gloire de Dijon, etc., etc., enfin le R. Miss Isabelle Gray, si sa proche parenté avec sa mère, la R. Noisette Chromatelle, ne venait pas encore là entraver notre proposition. Il tient aux Thés par son bois, mais il est multiflore et sarmenteux comme les Noisettes en général et comme sa mère en particulier, dont le pied type, qui existe encore à Angers chez M. Cocquereau, atteindrait, d’après M. Desbois, une vingtaine de mètres d’envergure. Peut-on raisonnablement le classer parmi les Thés Triomphe du Luxembourg, Hamon, Mansais, Bougère, Nyphétos, Joséphine Malton, Hyménée, Abricotée, Adam, Canari, Devoniensis, Safrano..., tous uniflores par excellence ?
Quoi qu’il en soit de son classement,que nous attendons de l’aéropage, nous le rangerons toujours parmi les Noisettes, parce que c’est là sa place légitime. L. VH. [Louis van Houtte]
Book  (1910)  Page(s) 335.  
 
[One of the more tender Noisettes leaning towards the Teas.] Isabella Gray or Miss Gray [Noisette]; flowers deep yellow, large and full; form globular; growth vigorous. a good Climbing Rose under glass.
Magazine  (Oct 1909)  Page(s) 378.  
 
En 1857, Louis Van Houtte, qui annonçait la belle Rose Thé Isabelle Gray et narrait l’histoire fort embrouillée de ce gain remarquable d’origine américaine, fait les remarques suivantes qui se rattache à la question traitée ici : Rosier Noisette Isabelle Gray. Synonymes : Isabella (Gray) ; Thé Miss Isabella Gray (E.-G. Henderson) ; Golden Yellow Thea Rose (E.-G. Henderson).
Book  (1906)  Page(s) 76.  
 
4.896. Isabelle Gray, Noisette, Gray 1857 jaune
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