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Roses, Clematis and Peonies
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'Rosa pervirens Gren. ex Crep.' rose References
Magazine  (1998)  Page(s) 153.  
 
R. sempervirens L., Sp. Pl. 1: 492 (1753)
Híbridos estudiados. – R. sempervirens R. arvensis [R. X pervirens Gren. ex Crép.; R. sempervirens var. reptans S. Pons & Conill].  La mayor parte de los ejemplares tienen el porte semejante al de R. sempervirens, pero de hojas tardíamente caducas, con 5 folíolos, agudos, acuminados, sub-coriáceos, glabros y de un verde intenso, pecíolo glabrescente o glabro, sépalos glandulosos, con lóbulos laterales, y estilos con frecuencia libres en su parte superior, tomentosos o glabros.  [Esp.: Bi Hu Lu Na SS Vi].
Book  (1896)  Page(s) 10-13.  
 
133-135. — Rosa pervirens Gren. — Qu’est ce que le R. pervirens Gren.?  Est-ce un hybride du R. sempervirens et du R. arvensis? ou bien faut-il le considérer comme une forme légitime intermédiaire entre ces deux espèces?  Telle est la question délicate qui se pose.
Jusqu’à nos jours la distinction spécifique du R. sempervirens et du R. arvensis n’a été contestée par personne et, limitées à leurs variations typiques, ces deux Roses sont parfaitement distinctes et on ne peut jamais les confondre.  Voici, d’après M. Crépin (Primit. monog. Ros. V (1880). pp. 579-580), la diagnose de l’une et de l’autre. — Rosa sempervirens: Feuilles persistant pendant l’hiver, les moyennes des ramuscules florifères presque toujours 5-foliolées; folioles ordinairement épaisses et luisantes, glabres, très rarement un peu pubescentes en dessous, cuspidées, plus rarement simplement aiguës, à dents étroites et superficielles; inflorescence plus souvent pluriflore qu’uniflore; bractées primaires à la fin réfractées; pédicelles ordinairement assez abondamment glanduleux, ainsi que les sépales; styles presque toujours pubescents. — R. arvensis: Feuilles tombant pendant l’hiver, les ramusculaires moyennes 7-foliolées, rarement 5-foliolées; folioles ordinairement minces, non luisantes, glabres ou plus ou moins pubescentes sur l’une ou sur les deux faces, simplement aiguës ou obtuses, plus rarement cuspidées, à dents larges et assez profondes; inflorescence plus souvent uniflore que pluriflore; bractées primaires dressées; pédicelles ordinairement peu glanduleux, ainsi que les sépales; styles toujours glabres.
Le R. sempervirens est une espèce surtout de la région méditerranéenne et le R. arvensis de l’Europe centrale. Or, précisément à la limite de ces deux régions, dans les départements de l’Aveyron et du Gard, par exemple, on observe des formes très curieuses qui paraissent intermédiaires entre ces deux espèces.  J’en ai étudié un assez grand nombre soit dans la vallée de I’Arre à Alzon (Gard), soit au sud de Saint-Affrique, dans la vallée de la Sorgues, où j’ai récolté ces trois numéros pour l’Herbarium, soit dans la vallée du Lot à Saint-Geniez, où notre confrère M. Simon en a observé quelques autres.  Et voici la diagnose que j’ai tracée du R. pervirens: Feuilles toutes ou la plupart caduques pendant l’hiver, les moyennes ordinairement 5-foliolées; folioles assez épaisses, peu ou point luisantes, glabres ou légèrement pubescentes, aiguës ou cuspidées à dents fines et serrées ou grossières et écartées; inflorescence aussi souvent pluriflore qu’uniflore; pédicelles plus ou moins glanduleux; colonne stylaire toujours glabre; fruits très variables, tantôt normalement développés, tantôt plus ou moins avortés et à maturation très tardive.  Ajoutons que ces formes ont un faciès caractéristique qui ne permet de les confondre ni avec le R. sempervirens, ni avec le R. arvensis.
Or, ce sont ces formes ambiguës qui ont commencé à obscurcir la notion de ces deux types, de sorte qu’aujourd'hui certains rhodologues ne sont pas éloignés de croire qu’entre le R. sempervirens et le R. arvensis il existe des formes légitimes intermédiaires, comme il y en a tant entre d’autres types moins bien délimités, R. canina et R. stylosa, par exemple, R. canina et R. glauca, etc.  S’il y avait réellement des formes intermédiaires, on serait forcé de réunir spécifiquement les deux espèces et de ne plus considérer celles-ci que comme deux variétés d’un même type, réunion qui constituerait un fait très grave dans ses conséquences.
Mais toutes ces formes du R. pervirens sont-elles bien réellement des formes légitimes?  Ce qui porte d’abord à les considérer comme telles, c’est leur abondance relative et leur isolement fréquent ou absolu des R. arvensis et R. sempervirens. Ainsi, dans la vallée d’Alzon, le R. sempervirens croit à peu de distance du R. pervirens, mais le R. arvensis manque dans le voisinage.  Dans la vallée de la Sorgues, où le R. pervirens est assez répandu, le vrai R. sempervirens, à feuilles persistantes et à styles velus, n’est encore connu que dans une localité, au fond d’un ravin près de Latour.  Enfin, dans la vallée du Lot, plus avancée vers le Nord, le R. arvensis n’est pas rare, mais personne, à ma connaissance, n’y a jamais rencontré le R. sempervirens.
Quoi qu’il en soit, l’hypothèse d’une origine hybride de toutes ces formes est loin d’être absurde, et M. Crépin, dans les notes qu’il nous a adressées à ce sujet, semble être favorable à cette combinaison.  « Ne peut-il pas y avoir eu, dit-il, des croisements hybrides à de longues distances, et, d’autre part, des circonstances qui peuvent remonter à de nombreuses années n’ont-elles pu faire disparaitre l’une ou l’autre de ces deux espèces du voisinage du R. pervirens?  Ce qui me porte à voir des produits hybrides dans ces formes, c’est que les unes se rapprochent plus du R. sempervirens et les autres sont plus voisines du R. arvensis. »
Dans une question aussi difficile à résoudre, en attendant de nouvelles observations, il est sage de ne pas se prononcer sur la nature du R. pervirens, mais de faire des réserves et d’agir avec une extrême prudence.  M. Duffort va entreprendre cette année des croisements artificiels entre le R. sempervirens et le R. arvensis: il sera intéressant de voir les résultats de son expérience.  En attendant, on pourra utilement comparer nos numéros 133, 131 et 135 avec les numéros 204, 205 et 206, que ce rhodologue a publiés sous le nom de R. arvensis X sempervirens et dont il est difficile, dit M. Crépin, qui les a vus naguère vivants dans le Gers, de ne pas admettre l’origine bâtarde. —H. Coste.
Book  (1894)  Page(s) 8-9.  
 
5. — Rosa sempervirens L. var pervirens (R. pervirens Gren.). « Cette variation à feuilles plus ou moins pubescentes et à colonne stylaire un peu hérissée peut, je pense, être identifiée avec le R. pervirens Gren. ou du moins appartient au groupe de cette variété. »  J'accepte sans hésitation cette manière de voir de M. Crépin. D'abord, mes échantillons de la vallée de la Sorgues ne diffèrent pas sensiblement des échantillons authentiques du R. pervirens, récoltés de l'autre côté du Larzac, dans la vallée de l'Arre, à Alzon, Molières, Aulas, le Vigan, et dont je dois la communication à l'obligeance de M. le Dr B. Martin. Mais ce pauvre R. pervirens qu'on récolte dans nos Cévennes depuis 40 ans, a subi bien des vicissitudes et a été de tout temps un sujet d'embarras pour son classement.  Grenier, son auteur, lui aurait d'abord assigné une descendance hybride du R. arvensis et du R sempervirens.  Mais cette opinion contredite par le fait de l'existence de la Rose en question dans des localités où on ne trouve pas ses prétendus parents, ne tarda pas à être reconnue insoutenable et le botaniste de Besançon la considérait dès lors comme une bonne espèce, exactement intermédiaire entre les deux espèces précitées.  Aujourd’hui par suite des tendances réductrices de la nouvelle école rhodologique, le R. pervirens n'est plus admis que comme simple variété de l'un ou de l'autre.
Un rhodologue de mes amis qui a beaucoup étudié le groupe des synstylées, m'écrivait, il y a quelques mois, que ma plante de Latour n'était probablement qu'une variété du R. arvensis. Elle a, en effet, de ce dernier type les feuilles caduques et pubescentes, les folioles petites et courtes, mais par ses autres caractères, feuilles moyennes 5-foliolées, folioles épaisses, luisantes, à sommet contourné, stipules étroites, oreillettes un peu divergentes, bractées étalées ou réfléchies, colonne stylaire légèrement hérissée, elle me semble, ainsi qu'à M. Crépin, plus voisine du R. sempervirens.  Toutefois, l'une et l'autre opinion me paraissent passibles d'une objection assez importante qu'on me permettra de reproduire ici dans les mêmes termes que le botaniste d'Aumessas: « Sans oublier, dit M. Martin, le fait indéniable de la variabilité et du polymorphisme de certaines espèces du genre Rosa, je juge peu conforme aux affinités naturelles de regarder comme une forme australe du R. arvensis un rosier pourvu de feuilles fermes, épaisses, denses et coriaces et ayant bien peu l'aspect de celles de la véritable espèce d'Hudson, croissant dans notre voisinage; ou de faire dériver par variation du R. sempervirens une plante munie de feuilles incontestablement caduques et si distinctes par ce caractère biologique du R. sempervirens légitime, propre aussi à notre région. » (C. f. Bull. Soc. Bot. Fr. t. 40, 1893, page 293, en note). Abbé COSTE.
Book  (1879)  Page(s) fasc. 5, p. 561-562.  
 
MATÉRIAUX POUR SERVIR A L'HISTOIRE DES ROSES, par François Crépin.
Variétés du Rosa sempervirens.
Le R. pervirens m'embarasse, parce qu'il semble établir une sorte de passage du R. sempervirens au R. arvensis.  Voici quels sont ses caractères.  Feuilles moyennes des ramuscules florifères souvent 7-folioles; folioles coriaces, aiguës ou plus ou moins longuement acuminées, à côte plus ou moins velue et munie de quelques rares soies glanduleuses, à villosité s'étendant parfois sur les nervures secondaires, mais toute la pubescence de la face inférieure disparaissant plus ou moins avec l'âge; dents foliaires parfois ciliolées de poils et parfois munies d'une glande; pétioles assez densément pubescents et glanduleux; pédicelles chargés de fines glandes; réceptacles florifères ovoïdes, églanduleux; sépales peu glanduleux, les extérieures munis de 1-3 pinnules très-petites et sétacées; styles en colonne glabre, rarement munie de quelques poils; fruits ovoïdes.
Cette forme serait-elle un produit du croisement des R. sempervirens et R. arvensis?  Ou bien n'est-elle qu'une forme aberrante du R. sempervirens?
Pour répondre à ces questions, il faudrait étudier avec soin cette Rose sur le vif et examiner attentivement dans quelles conditions elle se trouve relativement au R. arvensis.  Si cette dernière espèce n'existe pas dans la région, alors le problème devient plus facile à résoudre.
En examinant les échantillons que m'ont envoyés MM. Loret et Martin, il me semble qu'il doit y avoir quelques légères différences dans les caractères des deux buissons du R. pervirens.  Quelle que soit l'origine de celui-ci, on peut dire sans crainte de se tromper qu'il ne constitue pas un type spécifique autonome.
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