HELPMEFIND PLANTS COMMERCIAL NON-COMMERCIAL RESOURCES EVENTS PEOPLE RATINGS
|
|
' Rosa microphylla X Rosa rugosa ' rose References
Website/Catalog (1924) Page(s) 32. Microphylla rugosa.- Grande fleur rose simple; curieux et gros fruits velus en été et en automne.
Magazine (Jul 1920) Page(s) 147. [From "Rôle des Rosiers sauvages dans l'Amélioration des Rosiers Horticoles", by Jacques L. de Vilmorin] Rosa microphylla X rugosa. — « Revue horticole », 1905, p. 144, cum tab.
Magazine (16 Mar 1905) Page(s) 144. Includes photo(s). ROSA MICR0PHYLLA x RUGOSA L’introduction du Rosier à feuilles rugueuses dans la culture marque une date dont l'importance peut déjà être pressentie, mais non pas estimée à sa valeur définitive. Peut-être n’est-il pas téméraire de penser que cette espèce offrira aux semeurs et surtout aux hybridateurs des éléments comparables à ceux qui découlèrent, il y a plus d’un siècle, de la diffusion dans les jardins du Rosier de Bengale, point de départ d’une rénovation dans les collections de Rosiers. Grands et rares, en effet, sont les mérites du Rosier à feuilles rugueuses. Il forme naturellement une touffe ample et bien fournie, abondamment garnie du plus beau feuillage luisant, vert foncé ou coloré d’ocre et de feu à l’arrière-saison. Ses fleurs comptent au nombre des plus grandes du genre Rosa et sont produites pendant tout le cours de l’été et de l’automne ; des fruits exceptionnellement beaux l'ornent encore à l’arrière-saison, et enfin ce Rosier jouit du mérite singulièrement important d’avoir un tempérament robuste qui lui permet de résister aux plus grands froids qui peuvent se produire dans nos régions et d’échapper plus qu’un autre aux attaques des parasites animaux et cryptogamiques. Les semis, sans hybridation, ont déjà donné d’importantes variations dans le coloris et la duplicature des fleurs. De si grandes qualités ne pouvaient échapper aux cultivateurs passionnés de la Rose, et dans le pays même du Rosier à feuilles rugueuses, au Japon, l’espèce a été croisée ou s’est croisée naturellement avec au moins deux autres espèces indigènes : le Rosa semperflorens ou Bengale, soit typique, soit plus probablement déjà transformé, et le Rosa multiflora. Du premier croisement est sorti le Rosier Taikoun, à feuillage plus étroit que celui du rugosa , mais à fleurs grandes, doubles et odorantes. Du second procède le Rosa Ywara de Siebold, bel arbuste compact de 2 mètres de haut, présentant un abondant feuillage, mais des fleurs blanches, petites, d'une consistance insuffisante et d’une courte durée. Bien d'autres éléments de croisement étaient à la portée des Japonais, mais il semble que ces jardiniers passionnés aiment à se cantonner dans la recherche des variétés, aussi nombreuses que possible, qu’un type végétal est apte à leur donner par variation spontanée ou du moins par simple métissage. Il était réservé aux horticulteurs d’Europe et d’Amérique de rapprocher du rugosa les types les plus divers pour en obtenir des résultats inattendus. D’heureuses obtentions ont suivi déjà le croisement du Rosier à feuilles rugueuses avec des variétés horticoles provenant elles-mêmes d’hybridations antérieures. Un des premiers hybrides, la Rose Madame Georges Bruant , est fils du Rosier rugueux et du Thé Sombreuil. Beaucoup d’autres hybrides ont trouvé place dans les collections ; ce serait une étude intéressante que d’en présenter la revue. En général ces hybrides sont doués d'un beau feuillage, de fleurs moyennes ou grandes, mais souvent faiblement remontantes ; fréquemment ils doivent à l’espèce croisée avec le Rosier rugueux un riche et délicat parfum dont celui-ci n’est doué que faiblement, et c’est dans un hybride de rugosa que M. Gravereaux a trouvé, chose curieuse, le maximum et la plus grande finesse du parfum. Dans les collections botaniques existent d’autres croisements, et certains d’entre eux mériteraient d’entrer dans les collections d'amateurs ; quelques-uns y sont admis déjà. Citons seulement : Carolina X rugosa ; lucida X rugosa ; acicularis X rugosa ; californica X rugosa ; rugosa x ferruginea ? ; rugosa X virginiana ; rugosa X blanda ; rugosa X beggeriana ; rugosa X lutea ; rugosa X foliolosa, que je présenterai peut-être un jour aux lecteurs de la Revue ; enfin le Rosier qui fait l’objet du présent article. Le Rosier hybride microphylla X rugosa est un très bel arbuste et peut être employé soit à l’état de sujet isolé, soit en bordure des grands massifs d’arbustes. Il forme une touffe régulière atteignant promptement 1 m 50 de hauteur sur une largeur égale. Du Rosa microphylla il a conservé la rectitude des tiges, le double aiguillon à pointe ascendante qui accompagne la base des feuilles, le bouton globulaire et le fruit très fortement garni d’aiguillons qui n’ont d’ailleurs qu’une faible consistance. Au rugosa , l’hybride a emprunté le feuillage abondant jusqu’à la base des rameaux, mais bien que celui-ci soit très riche, il n’offre pas ; les grandes folioles rondes et finement réticulées du rugosa. La fleur, d’un rose lilas pâle, est par contre très grande et dépasse 10 centimètres de diamètre ; malheureusement les pétales manquent un peu de consistance. La floraison commence à la mi-juin et se prolonge jusqu’en août par l’ouverture de quelques fleurs tardives; on ne peut toutefois dire que la variété soit remontante. Les fruits, forts jolis, prennent en septembre un coloris d'ocre orangé; portes sur de courtes ramifications, ils sont plutôt retombants que dressés; la pulpe, très abondante, rappelle l'odeur et le goût de la Pomme, alors que les fruits rouges de R. rugosa sont fades et que les fruits verts doré du microphylla sont astringents et amers. Ces fruits contiennent en abondance des graines qui semblent fertiles et qu'il serait intéressant de semer, mais il ne faut pas s'attendreà ce qu'ils reproduisent exactement l'hybride dont nous parlons. Ce Rosier, à pris naissance au jardin de l'Institute botanique de Strasbourg, du rapprochement fortuit de ses deux parents. Il est à peu près certain que le microphylla a été le sujet porte-graine. C'est auprès de ce pied que l'hybride a été trouvé au milieu de nombreux semis naturels. Une nouvelle hybridation donnerait-elle encore un produit aussi remarquable? Cela est incertain. Le croisement de deux espèces donne en effet des produits le plus souvent fort dissemblables et de mérite fort inégal. Aussi ne doit-on pas être arrêté par les suite médiocres d'une première hybridation; il se peut qu'un nouveau croisement, fait dans des conditionsqui paraissent semblables, sont suivi de résultats beacoup plus satisfaisants que ceix qui auraient été obtenus tout d'abord. Maurice L. de Vilmorin.
Book (1904) Page(s) 98. Rosa (microphylla x rugosa) ex Dieck ?
[Please note question mark]
Book (1902) Page(s) 148. Hybrides de Rugosa... 5515. microphylla x rugosa (L'Hay 1901), sauvage
|
|