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Roses, Clematis and Peonies
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'Auguste de Ségur' rose References
Book  (1936)  Page(s) 657.  
 
de Ségur, Auguste (hybrid rugosa) ? ? ; reddish violetm large, double, fragrance 7/10, climbing habit.
Book  (1899)  Page(s) 15.  
 
Auguste de Ségur, Hybride de Bengale, violet rougeâtre
Magazine  (Oct 1838)  Page(s) 120.  
 
Rose Augusta de Ségur.- Section des bengales. Nouvelle est précieuse rose perpétuelle odorante, obtenue par M. le comte Lelieur; tiges droits, hautes de 2 à 3 pieds, formant un buisson ovale régulier; aiguillons dans la partie inférieure des tiges seulement, et peu nombreux; feuilles rapprochées, rappellant celles des roses de Bourbon; fleurs pleins, larges de 3 pouces, à odeur de quatre saisons, de 5 à 8, terminales. Elle n'a pas souffert pendant ce dernier hiver, si fatal aux bengales. M. Paillet, jardinier-fleuriste, rue du Petit-Banquier, à Paris, s'en est rendu acquéreur et en a de disponibles.
Magazine  (Sep 1838)  Page(s) Vol. 23, p. 108-110.  
 
Rose Augusta de Ségur (section des Bengales).
Nouvelle et magnifique Rose perpétuelle et odoranle, obtenue par M. le comte Lelieur de Ville-sur-Arce, d'un semis fait en 1835 avec des graines de la Rose-Augustine greffée sur Quatre-saisons. M. Lelieur ayant bien voulu me permettre d'examiner cette nouveauté, je puis la décrire ici avec quelques détails.
Ce Rosier est nécessairement un hybride, puisqu'il offre des caractères saillans qui ne se retrouvent pas sur sa mère. Ses feuilles rappellent un peu les Roses de Bourbon , mais tout le resté s'en éloigne considérablement. Franc de pied , sa végétation est belle et vigoureuse : ses tiges sont droites, fermes , hautes seulement de 2 à 3 pieds , et forment dans leur ensemble un buisson ovale régulier; elles n'offrent d'aiguillons que de leur base à la moitié de leur hauteur, et ces aiguillons , toujours peu nombreux, sont longs de 3 à 5 lignes, les uns droits et les autres légèrement arqués, tous d'un fauve rougeâlre. L'écorce des jeunes tiges est toujours lisse , luisante, d'un beau vert , et se lave légèrement de rouge du coté frappé par le soleil. On remarque que ces tiges sont très sensiblement géniculées dans leur partie supérieure , que les nœuds sont très rapprochés, et que leurs yeux sont d'une grosseur peu commune.
Les feuilles , très rapprochées en raison du peu de longueur des entre-nœuds, présentent aussi des caractères très saillans parmi les hybrides de Bengale; leur pétiole commun est long de 3 à 4 pouces , génie.ulé, constamment rouge à la base et souvent dans toute sa longueur en dessus, caniculé, légèrement hispide au moyen de poils glanduleux rougeâtres , et munis en dessous de quelques petits aiguillons recourbés ; ses deux stipules , étroites , longues et adhérentes, se terminent en lames lancéolées, et sont bordées de poils à tète globuleuse : un pétiole commun porte de 5 à 7 ( le plus souvent 7) folioles pétiolulées , ovales, planes, fermes, étoffées, d'un vert foncé mat ou peu luisant en dessus, d'un vert glauque en dessous, bordées de dents nombreuses, inégales, terminées en pointe glanduleuse. La foliole terminale, qui est la plus grande, a 1 pouces de longueur, et sa nervure médiane a souvent de petits aiguillons en dessous.
Les fleurs sont pleines, planes; droites, larges de 3 pouces, d'un rose légèrement violacé, et répandent l'odeur agréable de la Quatre-saisons ; elles sont disposées au nombre de 5 à 8 en corymbe serré à l'extrémité des rameaux sur des pédoncules fermes , bien nourris, légèrement hispides , épaissi au sommet en ovaire nu à la surface, et ayant la longueur et la forme d'un ovaire de Quatre-saisons ; les sépales du calice sont un peu hispides sur le dos, bordées d'un liseré blanc, et les extérieures s'allongent souvent en petite feuille étroite plus ou moins dentée. 
L'Augusta de Ségur est une Rose précieuse, 1° par sa beauté ; 2° par son odeur, qui est, à s'y méprendre, celle de la Quntre-saisons : 3° parce qu'elle se tient parfaitement; 4° parce qu'elle est perpétuelle; 5° et enfin parce qu'elle n'a nullement souffert de la rigueur de l'hiver 1837- 1838 qui a fait périr un nombre prodigieux de ses congénères. M. Paillet, jardinier-fleuriste, rue du Petit-Banquier, à Paris, très expert en fait de Roses , s'est rendu propriétaire de l'Augusta de Ségur, et c'est à lui que les amateurs devront s'adresser pour l'obtenir. Elle est déjà disponible. POITEAU. 28 août. 1838.
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