(31 Oct 1862) Page(s) 295. M. Lartay a trouvé une fleur rose, passant au rose clair à l'extrémité des pétales, rubannée, ponctuée; il l'a baptisée Alcindor, un anachronisme.
(31 Oct 1862) Page(s) 295. Le Deuil du prince Albert (nous rentrons dans l'histoire politique) de M. Gonod, de Lyon, a des fleurs grandes, pleines, cramoisi brun foncé, reflété au centre rouge et vif; est ce une rose de deuil ?
(31 Oct 1862) Page(s) 295. M. Guillot, de Lyon, a obtenu une rose qu'il appelle Emotion, en souvenir sans doute de la joie que cette éclosion lui a causée.
(1851) Génie de Chateaubriand, amarante carmin, glacé de violet; semis de M. Oudin, à Lisieux.
(1851) Guillaume le Conquérant, rose vif; semis de M. Ogier, 1847.
(3 Apr 1851) Page(s) 219. [From "Lettres écrites de mon jardin" by Alphonse Karr] Jacquinot, rose aurore, bordé et panaché de blanc
(31 Oct 1862) Page(s) 295. Le maréchal Vaillant, qui ne se contente pas d'être un grand militaire et un grand savant, vient d'obtenir une nouvelle variété de roses hybrides franchement remontantes, qui fleurit jusqu'à la fin de novembre, et il l'a baptisée la Victoire. Son coloris franc et net est pourpre brun velouté, éclairé de carmin cerise au centre; elle exhale un parfum suave très-pénétrant.
(21 Oct 1868) Page(s) 295. Dans le baptême des fleurs, l'imagination des horticulteurs se donne une vaste carrière; c'est un véritable cours d'histoire; et, comme les héros vivent généralement ce que vivent les roses, chaque nom devient presque une date. Depuis 1825, nous avons eu successivement la rose Charles X, la rose Dauphine, les roses d'Orléans, Mademoiselle de France, Villèle, Chateaubriand, voilà pour la Restauration; Reine Amélie, Casimir Périer, duchesse d'Orléans, pour la dynastie de Juillet; Lamartine, Cavaignac, Louis-Napoléon, Prince président, pour les trois phases de la république de 1848; Napoléon, empereur, reine Hortense, rose Impératrice; pour le second empire; Aima, Magenta, Solferino et Puebla pour la gloire de nos armes.
(31 Oct 1862) Page(s) 295. Il y a peut-être une pensée gracieuse et touchante sous ce nom : Sœur des Anges, donné par M. Oger, de Caen, à une sous-variété de rose tendre, passant au blanc, obtenue de la variété Duchesse d'Orléans; un « accident fixé », comme on dit entre jardiniers
(31 Oct 1862) Page(s) 295. Pourquoi M. Pernet, de Châlons-sur-Marne, a-t-il baptisé un arbuste à roses très-grandes, pleines, globuleuses, rouge vif, Vainqueur de Goliath ? Mystère !...
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